Dégradation très avancée des routes et insécurité: Le député Akoto Olivier interpelle le gouvernement
L’honorable Akoto Kouassi Olivier, député de Daoukro et N’gattakro, 4è vice-président du Conseil régional de l’Iffou, était, le jeudi 11 juillet 2019, à Pepressou. Il y était pour constater l’état de dégradation très avancée de l’axe Pepressou-Allocokro. Après le constat fait, il a fait savoir qu’il est là pour interpeller le gouvernement et montrer au monde entier que les routes dans la région de l’Iffou sont en état de dégradation très avancée. Il a fait connaitre que Daoukro est entrain d’être coupé du reste de la Côte d’Ivoire et du monde. Selon lui, les quatre voies d’accès à la région en général et à Daoukro en particulier sont entrain d’être coupées. «L’axe Kotobi-Daoukro est entrain d’être coupé. L’axe N’gattakro-Daoukro est entrain d’être coupé. L’axe Daoukro-Ananda est entrain d’être coupé. L’axe Ananda-Bocanda est entrain d’être coupé. L’axe Daoukro-Ouellé est entrain d’être coupé», a-t-il fait observer. Ajoutant qu’à l’occasion des pluies diluviennes, la dégradation des routes est plus accentuée. Pour lui, d’ici le mois de septembre, ces voies connaîtront un état de dégradation très avancée. Pour que ces localités ne soient pas coupées du reste de la Côte d’Ivoire et du monde, il exhorte le gouvernement, le ministre de l’équipement et de l’entretien routier, le directeur général de l’Agence de gestion des routes…à se pencher sur les voies nationales qui ne sont pas du ressort du conseil régional et de la mairie mais de l’Etat. A cet état de dégradation très avancée des routes, il a ajouté l’insécurité qui, selon lui, est grandissante à Daoukro et dans la région de l’Iffou. « Ces voies difficiles d’accès, ces nids de poule, ces gros trous favorisent la sale besogne des coupeurs de route», a-t-il dit. Ajoutant que ceux-ci sévissent à ces endroits. Il n’a pas manqué de souligner que Daoukro a un véritable problème d’écoulement des produits agricoles. « Les voies de tous nos villages, de tous nos campements sont coupées. Les camions refusent d’y aller parce qu’ils n’arrivent pas à avoir accès à la ville. Du coup, les rares camions qui réussissent à y entrer et sortir les produits agricoles sont confrontés à des problèmes notamment l’augmentation, la flambée des prix », a fait connaitre le député. Qui a fait remarquer qu’en plus de cela, il y a le problème d’usure des véhicules. « Nous avons un véritable problème de temps matériel », a-t-il argumenté. Il a indiqué que la région de l’Iffou regorge de populations et de citoyens qui contribuent au développement de la Côte d’Ivoire. Du coup, a-t-il affirmé, ces populations et ces citoyens doivent bénéficier de la redistribution des richesses de l’Etat. Pour lui, chaque Ivoirien doit jouir de la croissance à deux chiffres, de l’émergence dont on parle. «J’interpelle donc le gouvernement à rapidement se pencher sur l’état de dégradation très avancée de nos routes », a-t-il dit. Parlant des péages à l’entrée de Moapé et de l’échangeur en venant à Agboville ou à Adzopé qui vont desservir la région de l’Iffou que le gouvernement s’active à mettre en œuvre, il s’est interrogé en ces termes : «Allons-nous les payer ?».
Sercom du député