Crise de l’école ivoirienne: Le Pdci-Rda hausse le ton et demande l’apurement définitif du stock des heures supplémentaires effectuées et le dégel des comptes bancaires
Depuis le mardi 22 janvier 2019, l’école ivoirienne est paralysée par une grève illimitée dans les secteurs public et privé. Cette grève, déclenchée par les syndicats d’enseignants toutes catégories confondues, vise à obtenir du gouvernement de meilleures conditions de vie et de travail.
Ces revendications portent, comme indiqué dans la première déclaration du PDCI-RDA, en date du 26 février 2019, sur les mesures pédagogiques, les meilleures conditions matérielles de travail, la réintégration des grévistes radiés, la protection des libertés syndicales, ainsi que la mise en application des réformes des maquettes pédagogiques dans l’enseignement supérieur.
Alors que parents d’élèves, élèves et étudiants s’attendaient à une reprise effective des cours le lundi 18 mars 2019, en raison des gages donnés par le Gouvernement, le PDCI-RDA constate que la situation a plutôt dégénéré, exacerbée par des échauffourées entre les forces de l’ordre et des élèves, conduisant à la fermeture des classes et à l’arrestation arbitraire des élèves, étudiants et enseignants.
Le PDCI-RDA condamne encore avec fermeté tous ces actes de violence exercés par les forces de l’ordre, caractérisés, par la chasse à l’homme dans les établissements scolaires et universitaires, le gel abusif des comptes bancaires, l’emprisonnement des enseignants et des jeunes élèves qui ne réclamaient que la reprise effective des cours.
Le PDCI-RDA, fortement attaché à la formation des cadres et des élites de demain, préalable à tout développement humain et qui a érigé dans sa gouvernance l’éducation des enfants de Côte d’Ivoire, en priorité des priorités, exige la libération immédiate des élèves, étudiants et enseignants incarcérés et la réouverture sans délai des écoles.
Le PDCI-RDA, parti bâtisseur de l’école ivoirienne, dénonce cette énième crise survenue dans le secteur éducatif et universitaire et invite le Gouvernement et les partenaires de l’école à la table de négociations sans faux-fuyants, pour aboutir à des conclusions idoines, afin d’éviter l’année blanche.
Le PDCI-RDA encourage, la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel de concertation annoncé et demande l’apurement définitif du stock des heures supplémentaires effectuées dans les universités publiques et le dégel des comptes bancaires.
Le PDCI-RDA, parti épris de paix et de justice, exhorte les uns et les autres à privilégier en toutes circonstances le dialogue, l’arme des plus forts.
Fait à Abidjan le 22 mars 2019
MME AMINATA N’DIAYE
PORTE PAROLE DU PDCI-RDA