A l’appel de l’opposition, des manifestations ont éclaté en Côte d’Ivoire, ce lundi 16 novembre. A l’intérieur du pays, des heurts ont été signalés dans des localités telles que Ouellé et Diabo. A Abidjan, capitale économique ivoirienne, Yopougon, fief de l’opposition, des manifestants ont érigé des barrages sur des artères de la commune et incendié un taxi communal communément appelé woro-woro. « Des individus ont mis le feu au véhicule après avoir extrait le conducteur », explique un témoin.

A l’intérieur du pays, des manifestations ont eu lieu à Ouellé, ville située à quelques encablures de Daoukro, chez Henri Konan Bédié, président du PDCI et chef de file de l’opposition. En plus de la sous-préfecture de Ouellé, les manifestations ont touché aussi les villages environnants, apprennent nos sources. « Les manifestants se sont aussi rendus dans les villages où tout était aussi bloqué dans la matinée », souligne-t-on.

A Diabo, 16 km au nord de Bouaké, des jeunes se réclamant de l’opposition ont mis le feu à un préau de la gendarmerie au niveau du corridor situé entre les villages de Télébokan et de Ndoumoukro.

Ces manifestations n’ont pas perturbé le retour des élèves dans les classes ce lundi 16 novembre, après les congés de Toussaint qui avaient déjà été prorogés.  « Hormis la ville de Ouellé où la reprise des cours a été perturbée, il n’y a rien à signaler sur l’ensemble du territoire national », souligne une source au ministère de l’éducation nationale.

Serge YAVO