En partance pour une mission à Yamoussoukro, ce vendredi 3 avril 2020, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Mabri Toikeusse, a échappé à la mort, lui dont le cortège a fait un grave accident.
Un carambolage qui a causé la mort de Sylvain Gué, son Chef de protocole et deux blessés dont Dely Mamadou, son Chef de Cabinet, ainsi que le chauffeur du Ministre.
Selon le site www.diaspitv.info qui donne l’information, ledit accident s’est produit à 11h00, au PK117, axe Abidjan-Yamoussoukro, non loin de la caserne des Sapeurs-pompiers Militaires de N’zianouan.
Le violent choc a impliqué trois véhicules qui composaient le cortège du président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).
Précision importante à relever, le Ministre Albert Mabri Toikeusse est sorti indemne de l’accident, selon le site qui a donné l’information.
Pour rappel, le jeudi 12 mars 2020, Abdallah Mabri Toikeusse avait surpris plus d’un lors du Conseil politique du RHDP qui se tenait à Sofitel Hôtel Ivoire en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Ce jour là en effet, tout le gotha du parti au pouvoir était présent pour non seulement féliciter le Président Ouattara après sa décision de se retirer de la course à la présidentielle, mais aussi pour désigner son probable successeur.
Même si le choix de Gon Coulibaly a été plus tard validé par le Président Ouattara, cela n’a pas empêché Albert Mabri Toikeusse d’exhorter le chef de l’Etat à poursuivre le dialogue en vue de trouver un choix beaucoup plus consensuel.
« Je suis un homme de conviction et je préfère dire ce que je pense. Monsieur le Président, vous êtes le fils du Président Félix Houphouët-Boigny, qui nous a enseigné le dialogue. Nous nous appuierons sur le dialogue pour régler nos divergences. Ne prenons pas des engagements d’une heure dans une salle, qui par la suite, ne reflèteront pas la réalité sur le terrain. Faites donc comme Félix Houphouët-Boigny. Travaillez à nous mettre en équipe », avait lâché Mabri Toikeusse.
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique depuis juillet 2018 dans l’actuel gouvernement, Mabri est désormais sur le départ, lui dont les partisans voudraient le voir briguer la magistrature suprême sous les couleurs de l’UDPCI.
Par OUIZAN Vanessa