Depuis plusieurs mois, le quotidien des Ivoiriens est rythmé par les ruptures du courant électrique. Une situation intenable pour les ménages qui subissent la hausse des prix des denrées alimentaires, les entreprises et les industries qui tournent au ralenti et sont obligées de rattraper le contrecoup des investissements supplémentaires de production.

Selon Stéphane Aka-Anghui, directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), cette avarie touche la plupart des secteurs et même certains comme l’aciérie le sont à 70%.

Dans leurs analysent de la situation énergétique actuelle de la Côte d’Ivoire,  les professionnels de l’énergie ont souvent évoqué la baisse des eaux au niveau des barrages hydroélectriques de la Côte d’Ivoire. Ils poursuivent pour dire que la saison pluvieuse est très attendue pour que le problème soit résolu.

Une méthode fondée sur la nature qui pourrait, à la longue, s’avérée de l’aventure. En effet, avec le réchauffement climatique qui bouleverse les climats et la pluviométrie, on se rend compte que l’hydroélectricité est véritablement menacée.

Les dirigeants de la Côte d’Ivoire doivent rapidement s’en rendre compte rapidement et intégrer cette donne dans leurs politiques énergétiques. Faire des investissements pour accroître les infrastructures dans le secteur de l’énergie s’impose pour éviter de compter sur la Providence. D’ailleurs, la recherche d’autres sources de production de l’électricité s’impose pour éviter de subir le diktat de la nature.

Sorraya OKAKO