Côte d’Ivoire : Le président de la JPDCI convoqué à la DST ce jeudi pour avoir dit “vrais Ivoiriens”
Valentin Kouassi, président de la Jeunesse du Parti démocrate de Côte d’Ivoire (JPDCI urbaine), sera entendu, jeudi 28 juin 2019, par les agents de la Direction de la surveillance du territoire DST. Il a été convoqué ce mardi 26 juin 2019, aux alentours de 10 heures (heures locales et TU, temps universel) par la structure susnommée, par voie téléphonique.
Aucun motif, selon ses proches, ne lui a été signifié. Après échange avec le conseil juridique du PDCI, formation politique d’Henri Konan Bédié, ancien Président de la République, et ex-grand allié du RDR, Rassemblement des républicains, d’Alassane Ouattara, Valentin Kouassi devrait se rendre à la DST, dans un peu moins de 72 heures.
Samedi 22 et dimanche 23 juin 2019, le leader de la JPDCI urbaine, a animé deux meetings, respectivement à Yakassé-Attobrou et à Adzopé, dans le cadre de sa tournée dénommée “Tourbillon tour 2019”. Dénonçant le statu quo relatif à la réforme de la CEI, Commission électorale indépendante, demandée par l’opposition ivoirienne, Valentin Kouasi a invité les jeunes à “se tenir prêts pour des actions de terrain”.
Fin mai, il avait déclaré, au cours d’un meeting à Agboville : “Il est temps que les vrais Ivoiriens se mettent ensemble”. Très vite, cette phrase avait été détournée par des réseaux ivoirophobes, qui en avaient fait une citation ivoiritaire, libellé comme suit : “il est temps que les Ivoiriens de souche se mettent ensemble”.
Face à la polémique, la JPDCI, vidéo à l’appui, a démenti les propos dévoyés et avait précisé que “vrais Ivoiriens” n’était pas une opposition face aux faux ivoiriens, mais qu’il fallait entendre par “vrais Ivoirien”, “celui qui n’érige pas le copinage en mode de gouvernance”.
Seraient-ce ces propos qui ont incliné la DST à convoquer Valentin Kouassi, par téléphone, en vue de l’entendre ? Que lui reproche-t-on exactement ? Son parti en saura plus, jeudi, après l’interrogatoire, à Abidjan-Cocody.
Lire la suite sur www.afriksoir.net