Côte d’Ivoire: Guillaume Soro, en attendant son grand coup de cette fin d’année, voici son agenda
L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, va frapper un grand coup à la fin de cette année 2019. Il va, en effet, lancer officiellement son parti politique, dénommé « Générations et peuples solidaires( Gps). Pour préparer ce tournant de sa vie politique, il a battu le rappel de ses lieutenants, lesquels l’ont rejoint à Paris. L’information est rapportée par Jeune Afrique, dans sa dernière publication parue le dimanche 29 septembre 2019.
A en croire le confrère, l’annonce officielle de la création de ce parti fait partie de l’agenda secret de l’ex-Premier ministre. Aussi Soro a-t-il fait venir des membres de son shadow cabinet en France où il séjourne depuis quelque temps. Cet événement devrait sceller la rupture définitive de l’ex-président de l’Assemblée nationale d’avec le parti d’Alassane Ouattara, le Rhdp.
Et donc sonner le glas des tractations secrètes que le président sénégalais, Macky Sall, aurait entreprises en vue de ramener Soro à sa « maison naturelle » qu’est le Rhdp. Selon des confidences relayées récemment Jeune Afrique, le président sénégalais, aurait profité du sommet de la Cedeao, tenu à la mi-septembre à Lomé, pour demander à Alassane Ouattara de « faire un geste » en direction de Soro, en retour de quoi celui-ci pourrait revenir au Rhdp. Avec l’annonce de la création de son parti pour la fin de l’année, ces négociations à bas bruit semblent bien mortes.
En attendant la sortie officielle de son parti, Soro ne chôme pas. On peut même dire que son agenda est bien rempli. De Paris, il compte déposer ses valises en Belgique. Est-ce pour aller voir l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo ? La source ne le dit pas, même si une telle éventualité n’est pas à exclure.
Outre la Belgique, Soro est attendu en Espagne dans la première quinzaine d’octobre, puis en Grande-Bretagne. Il n’écarte pas non plus l’éventualité de se rendre au pays de l’Oncle Sam, une fois qu’il en aura fini avec ses soucis de visa. C’est dire que l’ex-président de l’Assemblée nationale ne se ronge pas les freins en Europe où il séjourne depuis quelque temps.
Karine Koré (Lebanco.net)