Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara a perdu ses 3 piliers importants… Gbagbo aux portes d’Abidjan (les révélations de l’ex-ministre, Hubert Oulaye)
Le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo n’est plus qu’une question de mois. Ses partisans eux, parlent de semaines. Depuis quelques semaines, des actions au niveau diplomatique sont menées pour un retour définitif du Président du Front Populaire Ivoirien dans son pays.
L’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo, regagnera très prochainement son pays la Côte d’Ivoire, si l’on s’en tient aux déclarations de l’ex-ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye. Pour le président du Comité de contrôle du FPI, tendance Gbagbo ou rien (GOR), il demeure quasi- certain que Laurent Gbagbo est sur le chemin du retour pour son pays d’origine. « Laurent Gbagbo est en route pour revenir en Côte d’Ivoire », déclare le Pr Hubert Oulaye. C’est dans ce sens qu’il invite les militants de son parti à se préparer pour remettre au Président fondateur du FPI, les clés du pouvoir d’Etat. « Le plus beau cadeau qu’on puisse lui (Laurent Gbagbo), faire après tant de souffrances subies, c’est qu’il retrouve un FPI fort, discipliné et en ordre de bataille pour la victoire en 2020 », a indiqué le Pr Hubert Oulaye.
Dans les cercles de la diplomatie, les langues se délient. « D’ici le mois d’août, date d’expiration de son nouveau titre de séjour, tous les problèmes au niveau de la Cour Pénale Internationale auront trouvé une issue. Il s’agit de l’attente des motivations écrites des juges de la CPI, après l’appel interjeté par le procureur. Aussi, la volonté de Laurent Gbagbo de rentrer en Côte d’Ivoire semble-t-elle avoir un écho favorable auprès de l’instance internationale de justice. Laurent Gbagbo a été acquitté, le 15 janvier dernier, par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) pour des accusations de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ». L’ancien président Ivoirien a, par la suite, été libéré sous conditions, le 1er février, par la Chambre d’appel de la Cour. Depuis cette libération, les voix ne cessent de s’élever pour dénoncer un acharnement de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, contre Laurent Gbagbo.
Ces trois mois supplémentaires seront certainement mis à profit pour travailler sur la question afin que Gbagbo recouvre entièrement sa liberté et regagner son pays. En attendant, ses partisans préparent le terrain pour lui réserver un accueil digne de de son rang. Ce défi, a en croire le fidèle compagnon de Laurent Gbagbo, ne saurait être une réalité sans l’appui des militants « bien formés », déterminés et engagés pour cette bataille pour la conquête du fauteuil présidentiel de 2020.
« Il faut des militants bien formés qui savent faire la différence entre le FPI et les autres partis politiques, des militants déterminés et engagés qui ne changent pas de veste à la moindre difficulté, intrépides, sans peur et fiers d’appartenir à un parti à la tête duquel se trouve un homme incorruptible nommé Laurent Gbagbo », a exhorté le ministre Hubert Oulaye. Pour l’ancien ministre de la fonction publique, le pouvoir en place est dans une situation défavorable. « « Alassane Ouattara en déclarant à la face du monde qu’il était indéboulonnable comptait d’abord sur lui-même, sur la Communauté Internationale, le PDCI et Soro.
Aujourd’hui, la communauté internationale l’a quitté, le PDCI-RDA, son vrai soutien l’a aussi quitté et enfin Soro l’a quitté. Trois boulons perdus. Il ne lui reste son seul boulon», a-t-il affirmé. Une manière de dire que le RHDP et son président Ouattara sont de plus en plus esseulés, après que Henri Konan Bédié et le PDCI-RDA, la communauté internationale, puis Guillaume Soro les ont quittés. Il appartient désormais au FPI d’apporter le coup d’estocade pour mettre définitivement fin au régime Ouattara en 2020.
Source : http://africadaily.info/