Richard Adou, procureur de la République, a déclaré vendredi 30 avril, en conférence de presse, que 102 personnes demeurent en prison dans le cadre des violences intervenues à Abidjan et dans des localités de l’intérieur du pays, lors de la présidentielle d’octobre 2020.
Ces personnes sont accusées de vol et de destruction du matériel électoral, d’apologie des crimes de meurtre, de pillage et incendie. Elles restent en prison parce que l’instruction de leur dossier n’est pas achevée, selon le procureur.
« A ce jour, 102 personnes pour lesquelles les investigations se poursuivent restent détenues », a fait savoir Richard Adou. Il revient aux juges, a appris le procureur, de mettre ces personnes en liberté conditionnelle ou de les placer sous contrôle judicaire assorti d’une liberté provisoire.
Priscille HOUEGA