A quelques jours de la cérémonie de remise du prix Jean Marie Adiaffi de la littérature ivoirienne prévue le samedi 3 mai à partir de 18 h, à l’hôtel Palm Club, Brigitte Guirathé, présidente de l’association Les Amis du livre, situe l’importance de cet événement placé sous le patronage du Dr Philippe Ibitowa, conseiller à la présidence de la République, chargé de la Culture et de la Francophonie.
Que mettez-vous en exergue en initiant le prix Jean Marie Adiaffi de la littérature ivoirienne qui est à sa première édition ?
Ce que nous mettons en avant c’est l’homme. Son parcours. Ce qu’il a été pour la Côte d’Ivoire. Cinéaste, dramaturge, défenseur de la culture africaine, Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1980, avec son roman intitulé La carte d’identité. Jean Marie Adiaffi est l’une des plus belles plumes des Lettres ivoiriennes. Pour toutes ces raisons, nous nous sommes dit voilà quelqu’un à qui nous pouvons rendre hommage en lui dédiant un prix littéraire. Les auteurs que nous primons n’écrivent pas pour Jean Marie Adiaffi. Ils écrivent sur ce qui les inspire.
Quel a été l’engouement autour de ce prix qui est à sa première édition?
Nous avons été très agréablement surpris par l’engouement autour de ce prix. Cette première édition a enregistré 68 ouvrages candidats parmi lesquels 10 finalistes ont été retenus. Et le vainqueur sera dévoilé au cours d’une cérémonie de remise qui se tiendra le samedi 3 mai à partir de 18h à l’hôtel Palm club de Cocody. Cette soirée enregistrera également la remise du prix Madeleine Tchicaya des lycées et collèges.
Comment situez-vous le prix Bernard Dadié par rapport au prix Jean Marie Adiaffi initié par l’association Les Amis du livre ?
Nous n’avons pas travaillé par comparaison. Nous avons toujours pensé que le livre est un produit particulier dans la vie d’une nation et restons convaincus que toutes les énergies doivent œuvrer à porter le livre à hauteur d’yeux. C’est le Ministère de la Culture et de la Francophonie qui définit et impulse la politique culturelle de la Côte d’Ivoire. Pour nous, le prix Jean Marie Adiaffi de la littérature ivoirienne et bien d’autres initiatives d’acteurs culturels participent au dynamisme de la culture en Côte d’Ivoire. Et cela est à l’actif de notre Ministère de tutelle qui est le Ministère de la Culture et de la Francophonie. Quand, étant à l’extérieur du pays, nous entendons parler de bouillonnement culturel en Côte d’Ivoire, cela fait la fierté de notre pays dont la politique culturelle est déclinée par le Ministère de la Culture et de la Francophonie. Pour nous donc, toutes les activités qui peuvent encourager les acteurs et aider à les rendre visibles sont les bienvenues. C’est par volonté de rendre hommage à l’homme, que nous avons initié ce prix qui porte son nom.
Vous annoncez également la remise du prix Madeleine Tchicaya des lycées et collèges…
Effectivement nous nous intéressons aussi aux jeunes à travers le prix Madeleine Tchicaya des lycées et collèges dont le lauréat sera également connu à cette soirée. Notre objectif de départ était de sensibiliser les enfants des lycées et collèges à la pratique de la lecture. Avant cela nous avions lancé le concours Les manuscrits d’or. Un évènement qui a permis de détecter des talents comme Josué Guébo, Serges Agnessan, Cédric Marshall. Aujourd’hui, ils écrivent pour toutes les maisons d’édition. Toutes les maisons d’édition profitent de la valeur de leurs plumes…