Au Front populaire ivoirien (FPI), Koulibaly Seydou, cadre du parti, a annoncé sa démission de la direction, 48 heures après l’annonce de la rupture de l’accord de partenariat entre son parti et le RHDP du président Alassane Ouattara.
« Pour des raisons de convenance personnelle et pour être en harmonie avec ma conscience, je vous présente ma démission de toutes les fonctions et responsabilités que vous m’avez confiées au sein de la direction du FPI et auprès de vous », a écrit l’ex-vice-président du FPI dans un courrier adressé au président du parti.
Désormais militant de base
Il souligne toutefois qu’il continuera de mettre, avec fierté, son expérience au service du parti en tant que simple militant de base. Fidèle à Pascal Affi N’Guessan après la rupture entre l’ancien Premier ministre et Laurent Gbagbo, Koulibaly Seydou s’était distingué, aux côtés de Pierre Godé, Issiaka Sangaré et d’autres cadres du FPI, comme l’un des partisans fervents du rapprochement entre le FPI et le RHDP.
Pour rappel, c’est le samedi 7 septembre 2024 que le Comité central du parti, convoqué par Pascal Affi N’Guessan, a décidé de mettre fin à l’accord de partenariat signé en mai 2023 avec le parti au pouvoir.
Cet accord visait à promouvoir la réconciliation nationale, la cohésion sociale et la démocratie
Cet accord visait à promouvoir la réconciliation nationale, la cohésion sociale et la démocratie.
Les raisons de cette rupture
Cependant, le Comité central a jugé ce partenariat « caduc » et « sans objet », en raison du manque de volonté manifeste du RHDP de coopérer sur des questions essentielles liées à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.
Le FPI a également déploré le fait que le RHDP ait profité des élections locales pour s’approprier deux mairies, Bongouanou et Agou, ainsi qu’un poste de président de région. En outre, le FPI critique le RHDP pour avoir organisé des campagnes de débauchage de ses militants, notamment dans la région du Guémon.
Source : Autre presse