Affi N’guessan a été désigné candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), pour la prochaine présidentielle ivoirienne de 2025 lors du 5ème congrès ordinaire du parti tenu du 8 au 9 novembre 2024, à Yamoussoukro.
Durant ce congrès, les instances spécialisées de ce parti ont également été renouvelées. Sopou Ginette épouse Seka et Dago Affelé Paul, ont été élus respectivement présidente de l’Offpi et président de la Jfpi. Ouégnin Marcellin, a été hissé à la tête du comité de contrôle, et le président sortant, Affi N’guessan Pascal a été réélu (4492 sur 4522 suffrages exprimés soit 99, 34% ) à la présidence du parti, pour un mandat de 4 ans.
Après son élection et sa désignation comme candidat du FPI, l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’guessan a traduit sa gratitude aux uns et aux autres pour la confiance renouvelée en sa personne. « C’est avec joie et gravité que je serai votre candidat, le candidat du Front Populaire Ivoirien, celui du peuple de Côte d’Ivoire. Je porterai ses aspirations pour construire ensemble une Côte d’Ivoire toujours plus unie et solidaire dans sa diversité. Je vous le redis, votre confiance m’honore ».
Affi N’guessan dévoile son ambition politique
Il a ensuite dévoilé son offre politique aux Ivoiriens en cas de victoire. Son projet de programme de gouvernement, baptisé « La Renaissance d’une Nation pour le bonheur d’un Peuple » se chiffre à 90 000 milliards de francs CFA. Il repose sur sept piliers et passe par quatre ruptures : Rupture au niveau de l’État et de la pratique du pouvoir ; rupture au niveau du choix sécuritaire et diplomatique ; rupture au niveau du modèle de développement économique et rupture au niveau de notre modèle social et culturel.
« Mon ambition est de « Fonder une Nation africaine, démocratique, solidaire, rayonnante et prospère.(…) La refondation de l’État Nation que je propose sera assise sur deux grands principes : le principe de subsidiarité et l’éthique de la sollicitude. Je propose l’instauration d’une quatrième République, un régime présidentiel modéré, la suppression du Sénat et le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée nationale. La quatrième République renforcera l’indépendance de la justice, consacrera l’autonomie du conseil supérieur de la magistrature et du conseil constitutionnel, mettra en place des mécanismes pour encadrer l’action du procureur de la République afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus qui font tant de mal aux libertés, aux droits de l’homme et à la démocratie dans notre pays », a-t-il expliqué.
Sandrine KOUADJO et autre presse