Les 400 ex-exilés du Fpi, arrivés jeudi, à Simone Gbagbo: «Nous sommes venus travailler, on n’a pas d’autre travail que travailler pour la victoire en 2020»
Le porte-parole des exilés proches de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, Roger Dacoury (ancien greffier à la cour) a déclaré jeudi à Abidjan qu’ils ont été « déterminés à rentrer depuis le 15 janvier » date de l’acquittement de leur leader par la Cour pénale internationale (CPI), lors de leur cérémonie d’accueil.
«Ceux qui sont venus aujourd’hui étaient très loin de s’imaginer avant le 15 janvier (qu’ils allaient rentrer), nous avons été déterminés par la décision » d’acquittement de l’ex-chef d’Etat et de son ancien ministre Charles Blé Goudé prononcée par la majorité des juges de la CPI.
M. Gbagbo et son dernier ministre de la jeunesse ont été acquittés de toutes charges de crimes contre l’humanité qui leur étaient reprochés.
Emmanuel Monnet (ancien ministre), Patrice Ahoké Yapo (ancien député), Me Roger Dacoury (ancien greffier à la cour) et près de « 400 personnes » proches de l’ancien chef d’Etat sont rentrés jeudi du Ghana, du Togo et Benin dans « leur pays » après plus de 8 ans d’exil.
« Nous avons été déterminés depuis le 15 janvier parce que tous ceux qui se sont retrouvés en exil étaient plus ou moins présentés comme coauteurs des crimes dont est accusé Laurent Gbagbo, alors nous nous sommes sentis acquitté aussi », a indiqué Me Dacoury.
« Nous sommes venus travailler, on n’a pas d’autre travail que travailler pour la victoire en 2020 », a-t-il ajouté, assurant qu’ « après cette décision beaucoup vont nous suivre ».
Ces proches du parti qui sont revenus du Ghana, du Togo et Benin, constituent la deuxième vague après une première de « 65 personnes » qui avait été reçu par Mme Gbagbo et la direction du parti le 31 janvier.
Retour de « 400 » proches de Gbagbo après plus de huit ans d’exil
Quatre cent personnes dont des personnalités proches de l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo sont rentrés jeudi en Côte d’Ivoire après « plus de huit ans d’exil du Ghana, du Togo et Benin» à la suite de la crise postélectorale survenue dans le pays entre décembre 2010 et avril 2011.
Il s‘agit entre autres de Emmanuel Monnet (ancien ministre), Patrice Ahoké Yapo (ancien député), Me Roger Dacoury (ancien greffier à la cour).
Ces trois personnalités sont arrivées vers 17 heures 50 (GMT, heure local) au domicile abidjanais de feu Aboudrahamane Sangaré, (membre fondateur du FPI et fidèle compagnon de M. Gbagbo décédé en novembre 2018) reçus dans une ambiance festive par l’ex-première dame Simone Gbagbo, les membres de la direction, des centaines de militants de l’ancien parti présidentiel et leurs familles.
Ils représentaient les « 397 » autres « ex-réfugiés » qui au moment de la cérémonie organisée en leur honneur étaient « entrain de remplir les formalités », selon leur représentant M. Monnet.
« Le président Laurent Gbagbo a impulsé la réconciliation. Cette réconciliation, nous devons la faire dans nos villages, dans nos régions. Nous sommes venus pour participer à cette réconciliation avec tous nos bagages, nous ne sommes pas venus voir mais nous sommes revenus cher nous comme des ivoiriens », a déclaré Maitre Dacoury désigné porte-parole.
Odette Soyet s’exprimant au nom du secrétaire général du FPI Assoa Adou, absent et Simone Gbagbo ont tour à tour salué le retour de leurs camarades et exprimé leur joie de les voir parmi eux après plus huit ans d’exil pour « la poursuite de la lutte ».
Ces cadres du parti qui sont revenus du Ghana, du Togo et Benin constituent la deuxième vague après une première de « 65 personnes » qui avait été reçu par Mme Gbagbo et la direction du parti le 31 janvier.
Avec Alerte info/Connectionivoirienne.net