Presse-Accusations gratuites: Des faits qui confondent l’ANP…selon la directrice de la Communication du PDCI-RDA (Témoignages)
Mise au point après la déclaration de la Directrice de la Communication du PDCI-RDA
Je voudrais remercier tous les amis journalistes qui ne font que m’appeler pour m’apporter leur soutien. Dans mon travail, je n’ai jamais accepté qu’on manque de respect aux journalistes. Je l’ai prouvé depuis que je suis en charge de la communication au PDCI-Rda. Depuis 2003, il y a des fois où j’arrive à des cérémonies et je constate que les sièges réservés aux journalistes étaient occupés, je les faisais libérer pour que les journalistes fassent leur travail. Il y a des fois où j’ai été obligée de faire lever des dignitaires du parti pour donner la place aux journalistes. Ils peuvent en témoigner. J’ai toujours entretenu de bonnes relations avec toute la presse, que ce soit la presse sous le président Laurent Gbagbo. Je voudrais rappeler que le droit à la différence existe. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, nous ne sommes plus au RHDP que je vais changer ma manière de travailler avec les journalistes avec qui j’ai travaillé dans le temps. Hier, des journalistes m’ont appelée pour me dire que le journaliste en question a retrouvé son portable. On lui a demandé de m’informer, mais il ne l’a pas fait. Je voudrais vous dire que je ne vais pas changer ma façon de travailler avec la presse. Je continuerai de respecter leur droit de faire leur travail en toute liberté. Je voudrais rassurer le président de l’ANP que sa préoccupation de protéger les journalistes, j’en fait autant mon affaire. Je suis peinée, car j’ai des amis au journal L’Expression. Depuis Jean Roche Kouamé en passant par K Marras jusqu’à Kra Bernard, j’ai eu toujours de bonnes relations avec ce journal. Chaque fois qu’un journaliste a un problème et qu’il me sollicite, je réagis. C’est pourquoi, on m’appelle affectueusement « Maman » des journalistes de la presse nationale et internationale. Quand j’ai été au Golf et lorsque des journalistes de la presse internationale venaient couvrir nos événements et qu’ils n’avaient pas de place pour se reposer, je libérais ma chambre pour permettre à ces journalistes de se reposer ou se doucher surtout les dames. Quand une personne agit ainsi, on ne peut pas être indexée ou jugée pour ce que je ne suis pas. Au-delà de ce communiqué qui a été lu au journal de 20H de la RTI 1, ce qui m’a beaucoup peinée, je me demande encore pourquoi cela ? Je pense que le grand frère Raphaël Lakpé, il est vrai que c’est de son devoir de protéger les journalistes, mais il doit le faire dans la vérité. Parce que là, j’ai l’impression qu’on veut salir mon image au plan national et international. Et à travers moi, c’est l’image du PDCI qu’on veut salir. Des journalistes m’ont souvent confié qu’ils ont conseillé des formations politiques de venir apprendre la communication politique et relations avec la presse au PDCI. Car rare sont les partis politiques qui agissent comme le PDCI. Quand j’ai été nommée, un journaliste de L’Expression a fait un post pour me féliciter. Il a posté une image où le véhicule des journalistes en partance pour une mission à Yakassé Attobrou, s’est embourbé. Je suis descendue pour les aider à pousser. Car j’ai dit à mon patron qu’on ne pouvait pas les laisser pour partir. Le journaliste a posté cette image pour dire que je mérite cette nomination. Malheureusement, il a écopé d’une sanction pour ce post. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas les mêmes points de vue qu’on doit être des ennemis. Le PDCI ne m’a pas appris ça, ni ma famille.
Je vous remercie
Fait à Abidjan, le 13 juin 2019
Mme Djénébou Zongo
Directrice de la Communication du PDCI-RDA
Conseillère en Communication du Président BEDIE