N’dri Narcisse, porte-parole du Pdci-Rda, à propos des Cni: «La société civile, les acteurs politiques avec la réalité du terrain vont exprimer une opinion définitive si…»
La 130ème session du secrétariat exécutif du Pdci-Rda a eu lieu, mardi 14 mai au siège dudit parti à Cocody. N’dri Pierre Narcisse, secrétaire exécutif, porte-parole, a fait le point à la presse, notamment sur les points concernant le redimensionnement des délégations et la question des cartes nationale d’identité, un sujet d’actualité.
M. le porte-parole du Pdci-Rda, avez-vous abordé au cours de la réunion la question du redimensionnement des délégations communales et départementales et quel est le point qui se dégage ?
Toutes les délégations ont répondu aux diligences. Il y a des délégations qui ont donné lieu à des scissions, donc il y a de nouveaux ressorts territoriaux qui se présentent à nous et il faut préparer le terrain, définir les sections qui sont déjà connues et ceci est en cours. Donc sur l’ensemble, il y a 50% du travail qui est fait et toutes les délégations ont déposé les bureaux de leur délégation. Parce que le premier travail des 338 délégations, c’était de faire connaitre au parti avant le 25 avril, le bureau de chaque délégation. Et cette diligence majeure a été faite. C’est vous dire qu’à la date d’aujourd’hui, le territoire national est couvert par des bureaux dans chacune des délégations du Pdci-Rda. Il y a 50% du travail qui est fait et les 50% autres qui reste, c’est à achever fin mai 2019. Vous savez bien qu’il ne suffit pas de finaliser ses travaux, de recueillir ses données, mais il y aura un travail fait sur le terrain, c’est-à-dire des missions et ces missions iront pour valider chacune des décisions prises à savoir, les secrétaires généraux de section, leur nomination sera entérinée par un travail d’inspection, mené par le délégué, appuyé par les élus locaux et par le personnel politique local, c’est-à-dire les membres du bureau politique. Ce travail va se faire et ces missions vont démarrer dès le mois de juin.
M le porte-parole, les cartes nationales d’identité arrivent bientôt à expiration. Les Ivoiriens sont inquiets. Des acteurs politiques font des déclarations à cet effet, mais du côté du Pdci-Rda, aucune interpellation n’est faite ?
Il ne s’agit pas de faire une déclaration à ce sujet pour faire une déclaration. Le Pdci déjà, lors de la toute première fois où cette question avait été évoquée, a fait savoir sa position qui est qu’une des solutions majeures, qui devrait être retenue du fait de la difficulté qui va se présenter à tous les ivoiriens, dont les cartes d’identité arrivent à expiration, dont le nombre probable est de 6 à 12 millions, de penser à une prorogation de ces cartes d’identité qui arrivent à expiration de telle sorte à donner le temps aux uns et aux autres de faire leur carte d’identité tranquillement pour que dans la même période de temps, les ivoiriens puissent vaquer tranquillement à leurs occupations, puissent effectuer toutes les opérations ou activités administratives et participer à l’opération générale de la population et permettre à ces mêmes ivoiriens de s’inscrire sur la liste électorale. Ce qui donnera suffisamment le champ aux opérateurs techniques, au gouvernement de procéder à l’établissement des cartes nationales d’identité dans la même période aux nouveaux majeurs, dont le nombre aussi pourrait osciller aux à l’entour de 6 à 9 millions. C’est vous dire que le travail est immense, mieux au cours de notre réunion, nous avons cerné une préoccupation majeure qui inquiète, c’est-à-dire les audiences foraines du fait de la nouvelle loi sur l’établissement de l’acte de naissance. C’est une nouvelle loi qui a été adoptée pour permettre à ceux des ivoiriens qui n’ont pas pu élaborer leur extrait de naissance, puissent le faire. Et pour d’autres considérations que je ne peux pas évoquées ici et qui sont contenues dans le communiqué du conseil des ministres relativement à cette loi, de permettre à d’autres ivoiriens de faire leur extrait de naissance pour changement de nom ou pour d’autres questions de même nature pour leur permettre de retrouver leur vraie identité. Ce sont donc des questions qui sont en, cours que nous avons examinées et l’un dans l’autre, une mission d’explication devrait se faire par les délégués du parti au cours de la mission qui sera chargée de valider la liste des secrétaires généraux de section, la liste et le nombre de comités de base et de valider également les structures spécialisées que sont la Jpdci et l’Ufpdci. Ce sont de grandes questions qui préoccupent le Pdci-Rda, nous verrons à un moment donné la position adoptée par le gouvernement. Si la technique d’approche et les procédures mises en œuvre peuvent résoudre les problèmes et réduire les craintes des ivoiriens, et que de façon pratique fin juin, qui est pratiquement dans un mois, nous verrons la réalité du terrain. C’est une question nationale et c’est une mission qui relève de la puissance publique, c’est une mission régalienne de l’Etat. L’Etat trouvera les réponses et si les réponses ne sont pas trouvées, la société civile, les acteurs politiques que nous sommes trouveront l’opportunité de façon plus pratique avec la réalité du terrain d’exprimer une opinion définitive. Nous avons fait la suggestion et la décision incombe au gouvernement.
Propos recueillis par Gilles Richard OMAEL et D.S.