Côte d’Ivoire, depuis Bruxelles: Gbagbo demande à ses partisans de ne «pas reculer devant l’ingérence de l’Etat dans le fonctionnement» du parti
Laurent Gbagbo a reçu vendredi à Bruxelles où il réside, son ex-ministre de la Défense Michel Amani N’Guessan, qui s’est mis « à la disposition » de l’ex-chef d’Etat en sa qualité de « président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) », selon une note du parti.
« Le camarade Michel Amani N’Guessan a insisté sur le fait qu’il est venu se mettre à la disposition du président Laurent Gbagbo, qu’il reconnaît comme étant le président du FPI », indique un communiqué signé du vice-président de la branche pro-Gbagbo du FPI, Laurent Akoun.
M.Amani N’Guessan « s’est engagé à contribuer à la reconstruction du FPI », ajoute le texte.
A son tour, M. Gbagbo a demandé à ses partisans de ne « pas reculer devant l’ingérence de l’Etat dans le fonctionnement » du parti, après avoir « remercié » son ex-ministre.
Pour l’ex-président, « cela n’est pas de nature à permettre le fonctionnement normal de la démocratie dans un Etat de droit ».
Michel Amani N’Guessan avait démissionné en 2017 de son poste de vice-président du FPI dirigé par Pascal Affi N’Guessan (reconnu par les autorités), après « l’échec des tentatives de réconciliation » au sein du FPI confronté à une crise interne.
Cette visite à l’ex-président intervient trois semaines après celle de la secrétaire générale démissionnaire du camp Affi, Agnès Monnet. Laurent Gbagbo avait « salué (le) retour » de Mme Monnet « dans la grande famille du FPI ».
Avec Alerte info