Abel Naki, président du Cri Panafricain à propos de la réforme de la CEI: « Nous allons dire au Gouvernement que nous ne sommes pas d’accord »
Je suis arrivé, dimanche de Paris pour assister à cette réunion parce que nous avons estimé que la première rencontre voulue par le Gouvernement le 21 janvier dernier, n’était pas inclusive. Le Gouvernement a choisi les partis politiques qu’il souhaitait voir assister à cette réunion. La Rencontre d’aujourd’hui a réuni la quasi-totalité des partis politiques qui sont dans l’opposition. Une déclaration va être produite pour répondre au Gouvernement que d’un : la réunion du 21 janvier, n’a pas été inclusive. Deux : les propositions du Gouvernement, ne nous sied pas, puisque nous ne sommes pas des élèves dans une classe pour venir déposer des copies au ministère de l’Intérieur et qui vont être corrigées par la suite par le Gouvernement et donner les résultats de ces copies. Donc, nous disons que l’opposition doit prendre ses responsabilités et l’opposition doit être la locomotive de ce processus de refonte de la Cei. C’est de ça que nous avons parlé, d’autres réunions sont prévues cette semaine et nous pensons pouvoir répondre de façon claire au Gouvernement que nous ne sommes pas d’accord de comment les choses se déroulent.
Propos recueillis par Diarrassouba Sory et Jérôme N’dri (Le Nouveau Réveil)