La guerre du Liban, ou guerre civile libanaise est une guerre civile qui s’est déroulé de 1975 à 1990 au Liban avec pour causes majeures la combinaison complexe de tensions communautaires internes dont la diversité religieuse basé sur une répartition du pouvoir entre communautés religieuses (comme le pacte national de 1943), ainsi que le système politique. Également l’exacerbation du peuple face aux interventions directes et indirectes de puissances étrangères, notamment la Syrie et Israël, qui avaient leurs propres intérêts géopolitiques au Liban a culminé après une série d’incidents, dont le plus connu est une attaque contre un bus palestinien en 1975. Cet événement a été suivi par des représailles et a entraîné le pays dans une guerre civile qui s’est déroulée en plusieurs phases pendant 15 ans.
La Première phase de 1975-1976 : Éclatement de la guerre civile entre les factions libanaises, ensuite de 1977-1982, Période de tentatives de paix infructueuses, de conflits internes et d’interventions étrangères avec l’occupation sud du Liban par Israël en 1978, puis de 1982 à 1983, l’invasion s’établit jusqu’à Beyrouth et évacue l’OLP, conduisant à une période de violence intense, notamment les massacres de Sabra et Chatila. Quant à la seconde phase, elle a lieu de 1983 à 1990 où après le retrait d’Israël, de nouveaux acteurs (comme Amal et le Hezbollah) et des factions continuaient la guerre. On compte entre 150 000 et 250 000 morts et de nombreux disparus et exilés.
Le 13 octobre 1990 l’armée syrienne exécute 240 soldats de l’armée libanaise et des civils libanais capturés à Beyrouth, Alors, Le général Michel Aoun, qui avait résisté à l’influence syrienne, se réfugie à l’ambassade de France avant de s’exiler. Sa reddition met fin à la phase la plus intense du conflit et à la guerre de libération, ouvrant la voie à une domination syrienne au Liban jusqu’en 2005.