L’Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) Gros Ruminants de Côte d’Ivoire (OIA GRCI) et l’Association nationale des éleveurs et commerçants de bétail du Ghana (GLIBTA) ont signé un protocole d’accord cadre, vendredi 9 mai 2025. C’est la localité de Noé, ville frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui a servi de lieu à cette cérémonie. Une cérémonie qui s’est tenue en présence des autorités administratives, sécuritaires, des directeurs et chefs de services ainsi que les acteurs de la filière. La délégation de l’OIA Gros Ruminants de Côte d’Ivoire était conduite par son président du Conseil d’administration, Issaka Sawadogo ; celle du Ghana avait à sa tête le président de l’association des éleveurs et marchands de bétail de ce pays, Alhadji Alakade. Par ce protocole d’accord, les deux parties entendent renforcer la coopération régionale en matière de commerce transfrontalier du bétail et faciliter aussi la fluidité des bêtes.

Au cours de cette réunion, il a été annoncé un ensemble d’actions stratégiques que l’OIA GRCI souhaite mener et pour lesquelles, elle sollicite l’appui des autorités administratives et administratives et sécuritaires de Noé.   Il s’agit notamment de l’approvisionnement satisfaisant de la Côte d’Ivoire en bétail suffisant et à coût étudié qui favorise l’achat de bétail par l’ensemble de la communauté musulmane pendant cette Tabaski 2025 et du renforcement de la coopération régionale en matière du commerce transfrontalier du bétail avec le Ghana.

Le Président Issaka Sawadogo a tenu à exprimer sa reconnaissance au Ministre ivoirien des Ressources animales et Halieutiques Sidi Tiémoko Touré, qui a œuvré pour la création des interprofessions ainsi que la reconnaissance par le gouvernement de ces OIA. M. Sawadogo s’est également réjoui de la signature d’un tel accord entre les acteurs de la filière Bétail des deux pays et a annoncé une tournée dans les zones concernées pour relever les éventuelles difficultés. Le Sous-préfet de Noé Dosso Losseny, a pour sa part salué la signature de ce protocole et s’est dit prêt à accompagner les acteurs de cette filière dans l’exercice de leur activité ajoutant que pour y arriver il faut concilier sécurité et fluidité.

Sercom