La troisième édition du Forum national du jeune cacaoculteur et chocolatier (FNJC) s’est ouverte ce mardi 19 novembre à Abidjan avec une ambition claire : faire des jeunes ivoiriens des acteurs clés de la durabilité et de la transformation de la filière cacao. Lors de cette cérémonie d’ouverture, deux messages forts ont été adressés par les représentants du gouvernement : promouvoir une agriculture durable et garantir une meilleure rémunération des cacaoculteurs.Un appel à l’innovation et à

l’engagement des jeunes

Anderson Assui, directeur de cabinet adjoint au ministère de la Promotion de la jeunesse, a invité la jeunesse à relever les défis du secteur. « Vous avez l’énergie et la capacité d’apporter de nouvelles solutions aux défis liés à la filière par l’innovation et la transformation », a-t-il affirmé, insistant sur le rôle central des jeunes dans l’avenir de ce pilier économique.

Ce forum constitue une plateforme d’échanges entre acteurs de la filière cacao et vise à encourager les jeunes à s’investir davantage dans une cacaoculture durable, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour s’adapter aux défis environnementaux.

L’État engagé pour une agriculture durable et équitable

Prenant la parole au nom du ministre de l’Agriculture, Pascal Téhua Angui a mis en avant les efforts de l’État pour pérenniser une agriculture respectueuse de l’environnement dans un contexte marqué par le changement climatique. Il a également rassuré sur la volonté gouvernementale de garantir de meilleures conditions de vie et une rémunération équitable pour les jeunes cacaoculteurs.

« Les coûts liés à la transition écologique vers une production durable ne reposent pas sur un seul maillon, mais vont couvrir toute la chaîne de valeur », a-t-il souligné, affirmant l’engagement de toutes les parties prenantes dans cette transition.

Une filière cruciale pour l’économie ivoirienne

Avec 40 % de la production mondiale, le cacao demeure un pilier essentiel de l’économie ivoirienne. Il contribue à 15 % du PIB et représente 40 % des produits d’exportation. Cette importance stratégique renforce la nécessité de miser sur une gestion durable, tout en plaçant les jeunes au cœur de cette transformation.

Valérie Bouassat