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Côte d'Ivoire
L’opposition demande des réformes électorales et un dialogue politique avant la présidentielle de 2025

Les partis politiques réunis dans l’opposition pour la signature d’un document commun relatif aux réformes électorales le samedi 21 septembre 2024 à Bonoua, ont demandé des réformes électorales et un dialogue politique avant l’élection présidentielle de 2025.

Pour cette coalition de l’opposition ivoirienne composée entre autres du Pdci-Rda, du Cojep, du Mouvement des générations capables (MGC), de l’URD, de l’AIRD, du RPP, de Objectif République, du Renouveau Démocratique, du Parti ivoirien du peuple (PIP)…, cela ne souffre d’aucun doute que le système électoral actuel en Côte d’ivoire est la source majeure des conflits sociopolitiques qui ont occasionné des crises graves depuis 2000.  »Ce système, malheureusement maintenu vaille que vaille par l’actuel Gouvernement, ne peut aucunement garantir la paix dans notre pays. », a déclaré Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables, membre de cette coalition de l’opposition ivoirienne.

À en croire les membres de cette coalition de l’opposition ivoirienne,  »le système électoral Ivoirien est miné par de nombreuses entraves dont la revue critique est nécessaire pour mesurer la pertinence de cette démarche commune de l’opposition ». C’est pourquoi, les partis politiques réunis dans l’opposition demandent une révision et une refonte du code électoral qui pour eux s’avèrent absolument nécessaires au moment où l’on s’apprête à aller aux élections de 2025 et de 2026.

Simone Gbagbo a également appelé le Gouvernement ivoirien à engager courageusement  »un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les Partis politiques, les Organisations de la Société Civile et l’ensemble des forces vives de la Nation en vue de permettre de faire le bilan d’exécution du dernier dialogue politique qui date du 4 mars 2022. ».

Elle a assuré que le Groupement de partis Politiques signataires de la Déclaration de Bonoua de ce 21 septembre 2024, s’engage à poursuivre sa collaboration pour la préparation d’un mémorandum commun et consensuel sur les réformes électorales qui servira de base de ses propositions à l’occasion de ce Dialogue Politique que l’opposition appelle de tous ses vœux et au plus tôt.

Source : Autre presse