Le 19 septembre 2002, une rébellion armée frappait la Côte d’Ivoire, plongeant le pays dans près d’une décennie de crise militaro-politique.
La crise politico-militaire en Côte d’Ivoire ou guerre civile ivoirienne commence le 19 septembre 2002, lorsque des soldats rebelles dont certains seraient venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d’Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan mais parviennent à occuper les deux autres villes, respectivement dans le centre et le Nord du pays.
La rébellion qui prendra plus tard le nom de « Forces nouvelles » occupe progressivement la moitié nord du pays, le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces armées de Côte d’Ivoire fidèle au Président Laurent Gbagbo (FANCI) et le nord tenu par les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN).
Un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature des accords de Linas-Marcoussis. Cependant, une brusque crispation en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Une promesse de règlement final se dessine enfin avec la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007, avant d’être remis en cause à l’occasion de l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et de la crise politique qui en résulte. Cette situation se résout à la suite de la victoire militaire des Forces républicaines de Côte d’Ivoire lors de la guerre ivoirienne de 2010-2011.