Deux cas de variole du singe » ou « monkeypox ont été recensés sur le sol territoire ivoirien, selon un communiqué émanant du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Ces cas qui sont non mortels, selon les autoritaires sanitaires ont été détectés au Sud-Ouest et au sud du pays respectivement à Tabou et dans la commune de Koumassi dans le District d’Abidjan.
« Le premier cas est un patient de 46 ans, ouvrier agricole résident à Iboké à Tabou (…) qui a consulté dans le centre de santé d’Iboké V2 le 1er juillet 2024 pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées. Le second cas, âgé de 20 ans, élève domicilié à Koumassi campement à Abidjan a présenté le 14 juillet des éruptions cutanées et de la muqueuse buccale. Le diagnostic de variole du singe a été établi après analyse dans les instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar », précise le communiqué.
Face à ces deux cas, explique le Ministère, des mesures ont été prises afin de freiner la propagation de la maladie. IL s’agit notamment de l’activation du centre des opérations d’urgence de santé publique, renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects, l’information et sensibilisation des populations sur les mesures de prévention, prise en charge gratuite des malades, élaboration d’un plan sectoriel de lutte contre la variole du singe.
La variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut ensuite se propager d’une personne à l’autre, mais la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion.
MYNA