Le 9 juillet marque l’anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud. Le 9 juillet 2011, le Soudan du Sud proclame son indépendance à l’issue d’un référendum d’autodétermination organisé en janvier 2011. L’accession à l’indépendance fait du Soudan du Sud une des nations les plus jeunes du monde. Celle-ci intervient après des décennies de guerre. Tout est à construire à commencer par la capitale, Juba, ville symbole pour les Soudanais mais qui ressemble alors encore alors à une ville de province. En juillet 2011 et à deux jours du référendum, Ilhame Taoufiqi et Clément Alline se sont rendus dans la ville.
Soudan du Sud
Le Soudan du Sud, nom usuel de la forme officielle république du Soudan du Sud (en anglais : South Sudan et Republic of South Sudan), est un État fédéral d’Afrique de l’Est sans accès à la mer et dont la capitale et plus grande ville est Djouba. Il est limitrophe du Soudan au nord, de l’Ethiopie à l’est, du Kenya au sud-est, de l’Ouganda au sud, de la république démocratique du Congo au sud-ouest, et de la République centrafricaine à l’ouest.
Avec l’actuel Soudan — son voisin du nord —, le territoire du pays moderne est conquis par l’Égypte sous la dynastie de Méhémet Ali au XIXe siècle. À partir de 1899, le territoire des deux pays actuels, alors non divisé, est administré comme un condominium entre le Royaume-Uni et l’Égypte, statut qu’il conservera jusqu’à l’indépendance du Soudan en 1956. À la fin de la première guerre civile soudanaise, qui dure de 1955 à 1972, le sud devient une région autonome. La révocation de l’autonomie en 1983 provoque la seconde guerre civile soudanaise, qui se termine avec la restauration de l’autonomie en 2005.
À la suite du référendum d’autodétermination organisé du 9 au 15 janvier 2011, le Soudan du Sud a fait sécession de la république du Soudan le 9 juillet 2011. Malgré l’adhésion du Soudan du Sud à l’Organisation des Nations unies (ONU), des conflits territoriaux subsistent quant au tracé définitif et officiel de la frontière soudano-sud-soudanaise.
Entre 2013 et 2020, ce pays a connu une guerre civile particulièrement meurtrière et sanglante entre les partisans du Président de la République, Salva Kiir, et ceux du vice-président de la République, Riek Machar.
En 2021, le Soudan du Sud est classé dernier pays du monde en termes d’indice de développement humain (IDH) par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui lui attribue un IDH de 0,385, en baisse quasi-constante depuis 2011.
Des peuples nilotiques constituent la quasi-totalité de la population. L’anglais est la langue officielle, et le christianisme est la religion majoritaire.