L’Agence française de développement (Afd) accompagne depuis plusieurs années l’Etat de Côte d’Ivoire pour la réalisation de divers projets de développement. Elle déploie à cet effet ses instruments financiers et non financiers au service des priorités du Plan national de développement (Pnd : 2021-2025) du gouvernement.
Pour arriver à ses fins, l’Agence a mis à disposition « un portefeuille de 3 milliards d’Euros », soit environ 2000 milliards de Fcfa pour soutenir « plus de 70 projets » : agriculture et sécurité alimentaire, biodiversité, développement urbain, eau et assainissement, énergie, infrastructures, justice, secteurs sociaux (éducation, santé), industries culturelles et créatives ou sport.
Dans sa stratégie d’accès à une éducation et une formation de qualité pour tous, ainsi qu’à des emplois décents, l’entité française mène également des actions. Ces actions visent à renforcer l’accès des populations les plus marginalisées à l’éducation en milieu rural, en particulier les filles, en soutenant la politique des collèges de proximité. Un total de 2 500 salles de classe seront alors construites au bénéfice de 115 000 élèves, au titre du Pnd de sorte à améliorer la qualité de l’éducation via le renforcement de la formation des enseignants.
L’Afd appui aussi la Côte d’Ivoire pour favoriser l’emploi des jeunes. Elle renforce de ce fait les dispositifs publics d’appui à l’employabilité et à l’entrepreneuriat et facilite la réinsertion et l’engagement citoyen. « Près de 50 000 jeunes ont ainsi été accompagnés ».
Les interventions du groupe Afd en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans le cadre du (Pnd 2021-2025). Elles ciblent la valorisation du capital humain et la promotion de l’emploi, et visent un développement régional équilibré soucieux de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les effets du changement climatique. Enfin, elles renforcent la gouvernance et la modernisation de l’État.
Les interventions de l’Agence française de développement (Afd) sont significatives et diversifiées grâce aux contrats de développement et de désendettement (C2D), dont la Côte d’Ivoire bénéficie pour un montant substantiel et grâce à la reprise progressive des prêts souverains depuis 2016. Elle est considérée comme l’un des bailleurs bilatéraux importants du pays, en termes de volume de financements.
Source : SERCOM