Al Capone est sûrement le plus célèbre gangster américain. Il a régné sur Chicago pendant plus d’une décennie, dans les années 1920.
Le chef de la pègre n’hésitait pas à tuer, racketter, corrompre pour arriver à ses fins. Mais c’est le fait de ne pas payer ses impôts qui va le mener à sa perte.
Le 17 octobre 1931, Alphonse Gabriel Capone (dit Al Capone), le parrain de la mafia de Chicago, est jugé coupable de fraude fiscale. L’état américain avait ainsi choisi de l’attaquer sur le terrain fiscal et non pas pour trafic d’alcool, ni pour rackets ou proxénétisme, ni pour corruptions de fonctionnaires, juges et politiciens, ni pour violences physiques (activités dans lesquelles il avait beaucoup fait parler de lui).
A l’époque, Al Capone est à la tête d’un empire de commerce de l’alcool, un secteur extrêmement prospère en ces temps de prohibition, mais aussi de prostitution, de jeux et de racket. Il ne possède aucun bien du point de vue légal : sa maison de Floride est au nom de sa femme, celle de Chicago de sa mère. Al Capone ne répertorie aucune information afférente à ses états financiers. Ce sont ses commis comptables qui s’en chargent.