Ben Bella est élu président de la République algérienne démocratique et populaire le 15 septembre 1963. En 1964, en devenant secrétaire général du FLN, le parti unique algérien, il contrôle la vie politique d’une manière autoritaire. De nombreux chefs historiques de la guerre d’indépendance deviennent des opposants. Ben Bella s’appuie de plus en plus sur l’armée qui finit par le renverser le 18 juin 1965 menée par Houari Boumédiène. Il restera prisonnier au secret, puis en résidence forcée jusqu’en octobre 1980. Ben Bella est gracié en 1981.
Il s’exile en Suisse en 1981 et crée le Mouvement pour la démocratie en Algérie. Il revient à Alger en 1990. Il se retire alors de la politique algérienne, mais s’investit dans la politique internationale. Dans les années 1990, il prend part pour Saddam Hussein, il se présente alors comme le défenseur du monde arabe contre l’impérialisme européen.
Il meurt le 11 avril 2012 à Alger, un deuil national est décrété pendant huit jours et l’aéroport d’Oran est renommé en aéroport d’Oran – Ahmed Ben Bella.