Rebondissement dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali. Selon RFI, l’Organisation des Nations Unies affirme que les militaires ne figuraient pas dans les fichiers de son personnel après vérification, contredisant ainsi le gouvernement ivoirien.
« L’ONU a annoncé hier que ses équipes vérifiaient différentes pistes et incohérences sur place, mais après avoir épluché les fichiers du personnel, elle en est sûre, ces hommes n’ont pas le statut d’éléments nationaux de soutien de NSE comme l’a stipulé pourtant le Conseil national de sécurité réuni sous la houlette du Président Ouattara hier à Abidjan. RFI en a eu la confirmation exclusive. Impossible de fait pour New York de déterminer dans quel cadre ces soldats ont été dépêchés à Bamako, ni leur lien contractuel avec la société sensée les embaucher Sahel Aviation Service. Les armes du contingent transportés dans le deuxième avion n’auraient ainsi par déduction jamais été autorisées par les Nations Unies non plus » ; a indiqué la Radio sur ses antennes ce mercredi 13 juillet 2022.
Lundi, les autorités ivoiriennes ont exigé la libération « sans délai » des militaires interpellés, à l’issue d’un Conseil de sécurité présidé par le Président Alassane Ouattara.
Les militaires interpellés ne sont pas des mercenaires, mais se rendaient à Bamako dans le cadre d’une mission régulière, selon le communiqué final de cette rencontre. De plus, les armes du contingent étaient autorisées par les Nations Unies pour la protection personnelle et les cas d’auto-défense et selon les procédures en la matière, précise le communiqué.
MYNA