Le 19 juin 1990, le parlement abroge une des principales lois ségrégationnistes: la loi sur les commodités, qui interdisait par exemple aux noirs de fréquenter les mêmes restaurants, librairies ou bus que les blancs. Devant les députés, Frederik De Klerk explique sa démarche :
« Ces décisions du cabinet reflètent notre intention de normaliser le processus politique en Afrique du Sud en vue d’une nouvelle constitution démocratique, l’égalité devant une justice indépendante, une économie basée sur l’entreprenariat privé, des programmes dynamiques en vue d’améliorer l’éducation, les services de santé, le logement et les conditions sociales pour tous. »