Les principaux acteurs politiques ivoiriens ou leurs représentants, ainsi que les responsables des organisations de la société civile ont signé, le 4 mars 2022, le rapport final qui sanctionne les travaux de la cinquième phase du dialogue politique inclusif. Des pourparlers qui avaient pour objectif la décrispation du climat politique afin de renforcer la paix et la stabilité.
Les signataires sont, entre autres, le RHDP (Adama Bictogo), le PDCI-RDA ( Niamkey Koffi), le PPA-CI ( Armand Ouégnin), le FPI (Issiaka Sangaré), l’UDR (Danièle Boni-Claverie), l’UDPCI (Abdallah Toikeusse Mabri), la CSCI (Mahamadou Kouma), le MNC, le COSOPCI, etc. Au total, ce sont 21 partis politiques et 26 organisations de la société civile étaient présents à la cérémonie de clôture.
Trois grandes thématiques retenues de façon consensuelle ont fait l’objet d’échanges au cours des échanges. Ce sont : les mesures d’apaisement de l’environnement politique ; la réconciliation nationale ; et le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.
Au titre des mesures d’apaisement de l’environnement politique, l’on retient : l’engagement des acteurs politiques à se départir de la violence comme mode d’accession au pouvoir ; le retour à un paiement régulier de la subvention aux partis et groupements politiques ; et la transmission au Cabinet du Premier Ministre de la liste et des numéros des comptes des personnalités, dont les comptes seraient encore gelés.
Au titre de la réconciliation nationale, les participants ont convenu de la mise en place d’un processus de réparation et d’indemnisation des victimes de la crise de 2020 ; de la poursuite du renforcement de la culture démocratique et du civisme au sein de la société civile ; et de la vulgarisation des modes alternatifs de règlement des conflits, en impliquant notamment les chefs coutumiers, les guides religieux et les organisations de la société civile.
Au titre du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire, l’on note six points. Ce sont, entre autres, la prise en compte des réalités politiques nouvelles, en vue du réaménagement de la Commission Electorale Indépendante (CEI) ; la conduite de réflexions par le gouvernement sur le processus de découpage électoral, sur la base du relèvement du coefficient affecté au critère démographique et en maintenant les acquis ; la révision annuelle de la liste électorale par la CEI, conformément au code électoral, etc.
A.S.