Raymond Abouo N’Dori, pilier du FPI dans la région des 3 A, est décédé d’une crise cardiaque…
Raymond Abouo N’Dori, ex-ministre de la Santé (2000-2003) puis de la Construction et de l’urbanisme (2003-2007) de Laurent Gbagbo, est décédé tôt ce matin du samedi 8 septembre 2018, à son domicile abidjanais de la Riviera 3, de source proche de son parti.
Ce pilier du Front populaire ivoirien (FPI) dans la région des 3 A, est décédé d’une crise cardiaque, tôt ce matin, à son domicile. Rien ne présageait d’une fin aussi brutale. Le 25 août 2018, dans une interview diffusée par certains médias, Raymond Abouo N’Dori avait encore plaidé pour l’unité au sein de son parti.
« Nous n’allons pas renoncer à recoller les deux fragments du FPI. Cela est indispensable pour le parti lui-même et indispensable pour la Côte d’Ivoire », avait-il déclaré. Premier vice-président chargé de la vie du parti, il était l’un des soutiens de poids de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, dont le poste est disputé par Aboudramane Sangaré, désormais président intérimaire de la tendance dite « parti de Gbagbo ».
Le professeur Raymond Abouo N’Dori avait été candidat en décembre 2016, aux législatives à Agboville sous-préfecture. Il s’était incliné avec un score de 15.94% face à Martin Nando M’Bolo, puissant président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa. Des nombreuses personnalités du FPI, Abouo N’Dori a été l’un des rares à n’avoir pas été en exil et n’avoir pas fait la prison, à l’avènement d’Alassane Ouattara. L’homme était réputé modéré, recherchant le consensus et ouvert aux autres.
Abouo N’Dori, un « homme affable »
« Je retiens de lui un homme affable et souriant, qui n’aimait ni frustrer, ni blesser les autres », témoigne un militant du FPI de Guessiguié, qui a longtemps été l’un de ses hommes de mains, dans la sous-préfecture. Le décès de Raymond Abouo N’Dori constitue une lourde perte pour son parti et pour le pays.
Elvire Ahonon, ivoiresoir.net