Les élections présidentielles de 2025, c’est maintenant pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Après le renouvellement des instances de direction du parti par son président Henri Konan Bédié, les dirigeants de la plus vieille formation politique ivoirienne sont sur le terrain. Objectif : mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025.
Mercredi 2 juin dernier, le secrétaire général en chef Maurice Kakou Guikahué a rencontré les militants de la zone sud d’Abidjan qui compte les communes de Treichville, de Marcory, de Koumassi et de Port-Bouët. Comme son principal interlocuteur, il y avait Aby Raoul, vice-président du parti septuagénaire et surtout coordonnateur de la zone Sud. Ce dernier a partagé l’ambition de reconquête du pouvoir du PDCI en 2025.
« Demain, c’est 2023, demain, c’est 2025. Le PDCI-RDA, notre grand parti ne peut plus se permettre d’être dans l’opposition. Et vous avez vu que nous avons commencé dès maintenant à nous mobiliser pour qu’en 2023, il n’y ait pas de surprise, que nous conservons les villes, les communes qui nous appartiennent et que nous allons conquérir d’autres communes. Après avoir fait ce travail titanesque qui va consister à conserver nos bases et acquérir d’autres bases, nous devons aller chercher le pouvoir d’Etat qui a toujours été notre héritage et ça se prépare maintenant. Monsieur le Secrétaire exécutif en chef, dites-nous ce qu’il faut faire pour que nous puissions exécuter les mots d’ordre du président », a déclaré Aby Raoul.
Si l’ambition du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny est clairement de reprendre le pouvoir qu’il a perdu il y a 22 ans avec le coup d’Etat du général Guéi, plusieurs questions non moins importantes restent à régler. Pour plusieurs observateurs, le projet de modernisation du parti lancé par Henri Konan Bédié vise à lever tous les obstacles qui pourraient entraver la reconquête du pouvoir.
Sorraya OKAKO