La militante de la société civile, Pulchérie Gbalet, présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne, a recouvré la liberté dans la nuit du mercredi 28 avril 2021. L’activiste avait été arrêtée et jetée en prison après avoir organisé des actions pacifiques contre le 3e mandat du président Ouattara, en août 2020.
La libération de Pulchérie Gbalet a été saluée par plusieurs militants de la société civile et par des personnalités de l’opposition qui n’ont pas manqué de mettre cet élargissement en rapport avec le processus de réconciliation en cours dans le pays.
Interrogé par nos confrères d’Afrique-sur 7, Samba David, leader de l’organisation dénommée Coalition des indignés, s’est réjoui de l’acte posé par les gouvernants. « C’est vraiment une joie de savoir que depuis hier nuit notre camarade Pulchérie est désormais en liberté », s’est-il félicité.
Pulchérie Gbalet est sortie de prison en même temps que 71 autres personnes poursuivies pour « incitation à la révolte, appel à une insurrection, troubles à l’ordre public, violences et voies de faits ». Elles bénéficient d’une liberté provisoire et restent sous contrôle judiciaire jusqu’à l’ouverture de leur priocès.
Pulchérie Gbalet avait été arrêtée dans la nuit du 15 au 16 août 2020, en compagnie de deux de ses collaborateurs, alors qu’elle se cachait dans un hôtel à Abidjan. Sa libération et celle de plusieurs autres personnes devraient contribuer à la décrispation de l’atmosphère sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Sorraya OKAKO