Le premier ministre et ministre de la défense ivoirien, Hamed Bakayoko, est depuis le 18 février 2021, en France pour un « contrôle médical » qui l’éloigne de l’arène politique où la campagne électorale pour les législatives bat son plein.
Le député de Séguela, candidat à sa propre succession, ne sera pas sur le terrain pour rencontrer les électeurs mais il semble qu’il a les yeux et les oreilles orientés en direction de la Côte d’Ivoire. Le chef du gouvernement suit attentivement ce qu’il se passe dans son pays et a décidé de le prouver à travers un tweet ce lundi 1er mars.
Un message de paix qu’il lance aux Ivoiriens en général, et aux candidats au scrutin législatif, en particulier. « Chers tous, le mois de mars est un mois spécial pour moi. Je vous le souhaite excellent et vous invite à toujours garder vos valeurs ainsi que votre foi en Dieu. Pour les législatives du 6 mars, j’encourage tous les candidats à œuvrer pour une campagne et des élections apaisées », a-t-il écrit sur son compte tweeter.
Plusieurs rumeurs ont couru sur le compte du premier ministre, arrivé d’urgence en France, à la mi-février, pour raison de santé. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont lié le mal dont il souffre à un empoisonnement. Depuis, son entourage tente de démentir cette version, affirmant que le patron de la Primature souffre d’un « excès de fatigue ».
Une thèse corroborée récemment par la ministre Kandia Camara, jugée proche du premier ministre Hamed Bakayoko. Donnant des nouvelles du Golden Boy, elle soulignait : « (…) il va bien. Il se repose un tout petit peu pour venir reprendre les affaires là où il les a laissées ».
Le tweet du premier ministre de ce lundi, au-delà du message de paix qu’il entend véhiculer, vise aussi à montrer que la gravité du mal dont il souffre est bien en deçà de ce qui se dit sur les réseaux sociaux et dans des cercles restreints.
Serge YAVO