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CÔTE D’IVOIRE/LEGISLATIVES 2021: Le président de la CEI annonce une campagne électorale d’une semaine

La campagne électorale pour les législatives du 6 mars 2021 s’ouvre le 26 février pour s’achever le 4 mars. Soit une semaine dont disposent les candidats à la députation pour convaincre l’électorat. L’information a été donné jeudi dernier, par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI) qui rencontrait, au siège de l’institution à Cocody-Deux-Plateaux, les acteurs politiques et responsables de la société civile pour des échanges sur le chronogramme, les pièces à fournir pour les candidats et le mode opératoire du scrutin législatif.

Le patron de l’organe en charge des élections en Côte d’Ivoire a saisi l’occasion pour se prononcer sur la polémique qui a enflé sur le fait que la Cei réclamerait uniquement aux candidats du Front populaire ivoirien (Fpi), leurs numéros de cartes d’électeurs. «Nous avons rencontré les différentes personnalités en charge de la délivrance des reçus de paiement du cautionnement qui nous ont dit que, pour éviter l’homonymie au niveau des reçus de cautionnement, elles ont demandé aux uns et aux autres d’envoyer le numéro de la carte d’électeur qui est la chose la plus simple à avoir. C’est ce numéro-là qui sera mis sur le reçu pour apporter la preuve que c’est vous qui avez payé. Donc, pour éviter l’homonymie, il a été souhaité qu’on mette le numéro de la carte d’électeur », a expliqué le magistrat hors hiérarchie.

Après la présidentielle mouvementée du 31 octobre dernier, les législatives du 6 mars 2021 sont le prochain défi en termes d’élections à grand tirage en Côte d’Ivoire. Contrairement au scrutin présidentiel qui a été boycotté par l’opposition significative, la course à la députation enregistre la participation de la quasi-totalité de la classe politique et de la société civile. Dans la plupart des quartiers généraux des partis de l’opposition, on souhaite participer aux prochaines législatives pour les remporter et espérer contrebalancer le pouvoir d’Alassane Ouattara dont la réélection pour un 3e mandat d’affilée est jugée anticonstitutionnelle

Flaure ABOLE

 

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