Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, opposition), le parti de Charles Blé Goudé, a réussi une forte mobilisation, samedi 03 octobre 2020, à la faveur d’un meeting qu’il a organisé à Abidjan. Une rencontre organisée par les dirigeants du COJEP sur place en Côte d’Ivoire et qui a enregistré la participation de représentants du PDCI, du FPI, de EDS, de l’UDPCI, du GPS ainsi que de plusieurs autres formations de l’opposition significative ivoirienne. Ce sont des militants du COJEP venus de la Côte d’Ivoire profonde qui ont pris part à ce rassemblement qui avait pour thème le « report des élections et l’ouverture d’un dialogue . » Affi Nguessan du FPI, Georges Ezalé du PDCI, Blé Guirao de l’UDPCI et bien d’autres ont, tour à tour, pris la parole pour féliciter le COJEP pour l’organisation réussie de ce meeting, non sans indiquer que la ‘’finale’’ pour l’opposition sera le rassemblement du 10 octobre prochain au stade Houphouët Boigny. En duplex de La Haye où il est en liberté après son acquittement par la CPI , Charles Blé Goudé s’est adressé à son monde rassemblé à Abidjan-Anono. à la mobilisation lors du meeting de l’opposition ivoirienne prévue le 10 octobre à Abidjan pour réclamer « Nous allons nous mobiliser dans la légalité. « Je soutiens le meeting qui aura lieu le 10 octobre », a dit Blé Goudé, invitant les militants de l’opposition à « envahir le stade Félix Houphouët Boigny dans la discipline pour dire oui au report des élections et à un dialogue national inclusif ». En Côte d’Ivoire, le climat politique est tendu, après l’annonce le 06 août de la candidature du président sortant Alassane Ouattara avec des violences qui ont fait plusieurs morts. Malgré ces tensions, Alassane Ouattara a assuré que le scrutin « se déroulera dans le calme et dans la transparence le 31 octobre », conformément à la Constitution. « A quoi ça sert d’organiser les élections le 31 octobre, quand le 1er novembre est incertain ? »,a interrogé Blé Goudé, appelant de nouveau à l’organisation des assises nationales qui permettraient de rechercher un consensus.
Par Flaure ABOLE