Le weekend politique en Côte d’Ivoire a été marqué par la naissance d’une nouvelle coalition politique pilotée par Charles Blé Goudé. Le président du Congrès pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP), attendu en Côte d’Ivoire après que la Cour Pénale Internationale (CPI) lui a permis de voyager à travers le monde, a été plébiscité, samedi 13 juin 2020, à la tête d’une coalition politique dans son pays.
Un groupement politique citoyen appelé « La voix du peuple » avec lequel il faut désormais compter dans le marigot politique ivoirien. Plusieurs associations de la société civile et/ou politiques, non des moindres en Côte d’Ivoire, ont procédé à la signature de la charte de cette plateforme engagée pour la réussite de la présidentielle de 2020.
« Notre mission, est de faire enrôler au moins trois millions de citoyens à travers le territoire national », a indiqué Blé Goudé lors de sa première prise de parole. L’ex-pensionnaire de la prison de Scheveningen de La Haye a appelé les militants de sa coalition politique à envahir le terrain pour booster l’enrôlement de nouveaux majeurs et autres citoyens, question de modifier des données personnelles sur le fichier électoral.
Selon le président du COJEP, la mission de « La voix du peuple » est principalement de contribuer à obliger les gouvernants à respecter les promesses électorales. « Les promesses électorales engagent ceux qui y croient, dit-on, mais désormais, elles vont engager ceux qui les font », a ajouté Blé Goudé, intervenu lors de la cérémonie par visioconférence depuis La Haye. L’ex- ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo a, en outre, fait savoir que l’un des objectifs-clefs de la coalition politique qu’il dirige, c’est de travailler à l’organisation d’un scrutin apaisé, libre, démocratique et inclusif en Côte d’Ivoire lors de la présidentielle d’octobre prochain.
Laissant entrevoir qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, Blé Goudé a invité les membres de sa coalition politique ainsi que l’ensemble des Ivoiriens à y prendre part. « La voix de chaque Ivoirien doit compter», a-t-il dit.
Par Jacques VANIE