La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) a ordonné au régime d’Abidjan depuis peu de surseoir au mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et remettre en liberté une vingtaine de se partisans. Malgré la décision de la Cour, fort est de constater que l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, pourrait être jugé devant le Tribunal correctionnel d’Abidjan, ce mardi 28 avril 2020, pour les faits qui lui sont reprochés(détournement et recel de fonds publics).
Une affaire judiciaire qui, selon le collectif des avocats de l’État de Côte d’Ivoire, n’est nullement influencée par l’arrêt de la Cadhp. L’information a été rendue publique suite à la conférence de presse animée le vendredi 24 avril par le collectif des avocats de l’État de Côte d’Ivoire, à la maison de la presse d’Abidjan-Plateau.
L’avocat de l’Etat, Me Abdoulaye Ben Méité, a expliqué à l’auditoire que cette date a été programmée par le Tribunal bien avant la décision rendue par la Cour africaine le 22 avril dernier. Et que la décision rendue par la Cour ne peut pas influencer la poursuite de cette affaire, parce qu’elle ne concerne que les mandats.
Par Flaure ABOLE