Mali-scandale financier: Boubou Cissé accusé d’avoir acheté un véhicule militaire non adapté aux besoins à 1 milliard et impliqué dans une affaire de 530 milliards FCFA
Décidément, l’axe Dubaï-Bamako se porte à merveille pour le portefeuille de Monsieur Cissé. Il a porté la scélératesse jusqu’à vouloir faire croire que par charité, on nous avait offert des blindés type Couguar pour ses beaux yeux. Hélas, mille fois hélas et encore hélas, qu’elle ne fut la déception de votre serviteur quand il apprit que c’était encore une entourloupe de plus, pour lui et ses acolytes mercantiles, qu’elle ne fut notre surprise de découvrir que ce don cache un contrat faramineux de 100 milliards.
100 milliard pour 100 véhicules, cela veut dire qu’un seul véhicule sera vendu au Mali à 1 milliards pièce. Un juge audacieux serait bien inspiré de s’auto saisir à la lecture de cet article, pour mettre un terme à ce brigandage d’Etat.
Soubanalaye 1 milliard de FCFA pour un seul véhicule, pardi la religion se perd.
Le pot aux roses fut découvert quand dans son empressement pour engager l’Etat, il voulut faire mobiliser 70 milliards cash comme avance sur un contrat de gré à gré qui ne respecte aucune procédure.
Des officiers ayant eu vent de l’affaire sont dans des démarches pour faire annuler la transaction. Déjà, en primo, ils ne comprennent pas l’ingérence du PM financier dans les achats d’équipements militaires. Et secundo, blindés sont inadaptés à notre terrain, pour manque d’agilité et difficile à manœuvrer.
Les besoins de notre outil de défense sont bien connus et ces Couguars n’y figurent pas.
The Big Deal
Surpris, d’être étonné, tel était le sentiment de nos députés quand ils ont découvert la somme astronomique de 530 milliards de nos francs alloués aux charges communes, soit 25% de notre budget, soit 100% d’augmentations. « Quo non ascendet ? »(« Jusqu’où ne montera-t-il pas ? »). N’est il pas troublé ?
Comment un seul homme pourra gérer 530 milliard en une année sans rendre compte à personne ? La spécificité des charges communes est son opacité et son manque de clarté, sous ce vocable, n’importe quelle maladresse peut être faite. Le ministre des finances se dote ainsi d’un magot frauduleux qu’il pourra dépenser « légalement ». Allez-y savoir ! Il est l’ordonnateur, le contrôleur et le mobilisateur des fonds publics.
Sibiri Samake
Journal la Seconde