Pdci-Rda Gagnoa: Des cadres du canton Paccolo préparent un grand coup…
Le dimanche 10 novembre 2019, sur convocation de Maitre Atabi Kouoto Honoré, Dr Gnébéhi Roger et Nassé Joachim, 3 cadres du canton Paccolo, les secrétaires généraux de section et des présidents de comité de base du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) se sont rencontrés au siège départemental dudit parti à Gagnoa. Objectif: Mettre en place une plateforme de soutien au Pdci-Rda.
Cette plateforme de travail est, selon Me Atabi (principal initiateur), mise en place par un critère sociologique et territorial qui prend en compte tous les habitants de toutes les ethnies du territoire du canton Paccolo. «Ce n’est pas la mutuelle du canton, mais une plateforme des militants du Pdci-Rda. Nous n’avons aucun pouvoir sur les structures officielles du parti que nous appuyons pour atteindre ensemble les objectifs du parti. Nous venons en renfort des structures, car la responsabilité du canton Paccolo est énorme. Nous voulons nous battre pour faire du canton Paccolo un bastion du Pdci-Rda. Il va arriver qu’à un moment donné, notre frère Guikahué n’aura pas le temps pour se consacrer au canton Paccolo, du fait de ses responsabilités nationales. Il lui faut donc un palliatif que nous voulons constituer. Ce n’est pas une affaire de Bhété, mais de tous ceux qui ont des intérêts dans notre canton», a clarifié Me Honoré Atabi (très proche de Guikahué). Pour les actions à mener, ils veulent soutenir les sections et les bases officielles du parti dans l’encadrement des militants. «Guikahué est natif du Paccolo. Donc, le canton Paccolo doit être dans le 1er peloton de l’identification pour la liste électorale, aider les militants pour obtenir les pièces nécessaires pour leur enrôlement, trouver des moyens additionnels pour réaliser l’objectif du parti dans le canton, recruter des cadres très engagés pour accroître la force de la plateforme», a soutenu Me Atabi.
Revenant sur les raisons profondes de cette plateforme, il dira que «nous avons initié cette réunion au niveau du canton Paccolo par des cadres militants qui sont autour du professeur Guikahué pour relayer de façon particulière les mots d’ordre du parti au niveau de notre canton pour renforcer l’encadrement des militants fait par les responsables locaux. Parce que nous estimons qu’en tant que cadres, même si nous ne sommes pas dans les instances du parti, nous pouvons et devons à quelque niveau où nous nous situons apporter notre concours. Parce que, celui qui est le numéro 2 du parti vient de notre terroir. Nous avons donc une grande responsabilité pour les élections de 2020. C’est donc l’objectif de cette plateforme de coordination qui n’aura pour autres acteurs que les responsables locaux. Nous ne ferons qu’apporter notre concours dans l’encadrement par notre disponibilité et notre engagement aux côtés de la personne du Pr Maurice Kakou Guikahué. C’est donc une prise de contact aujourd’hui, et comme vous l’avez constaté, la mobilisation est nettement au-dessus de nos espérances. On attendait une cinquantaine de personnes, on a dépassé la barre de 100 personnes, et nous pensons avec les interventions des uns et des autres qu’effectivement une coordination est nécessaire aux côtés des délégations, parce que les cadres font passer plus facilement le message du parti au niveau de leurs parents que les responsables politiques désignés du fait de l’étendue de leur territoire de compétence. Donc sans être en contradiction avec ces délégations, nous voulons être complémentaires. C’est l’objectif. Nous allons revenir dans les mois à venir pour occuper le terrain jusqu’en octobre 2020. Il n’y a pas de Pdci des Bhété, Pdci des Baoulé, Pdci des Abron, des Agni, des Dioula. Le Pdci-Rda est pour tous les Ivoiriens quelles que soient leurs origines ethniques, et c’est notre frère Kakou Guikahué qui est la 2e personnalité du Pdci-Rda. Le canton Paccolo, tout comme la région du Gôh doit s’invertir pour qu’il réussisse la mission que le Président Henri Konan Bédié lui a confiée».
Ils étaient très heureux, les Sg de section et les présidents de comité de base qui ont effectué le déplacement, car, selon certains, il y avait un vide à combler.
Gilles Richard OMAEL, à Gagnoa.