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Pdci-Rda/Yapi Lambert, inspecteur du parti, après la réunion avec le Secrétariat exécutif: «On ne peut pas tuer une personne qui est déjà morte»

Pdci-Rda/Yapi Lambert, inspecteur du parti, après la réunion avec le Secrétariat exécutif: «On ne peut pas tuer une personne qui est déjà morte»

Membre du Bureau politique, ancien maire de Tiassalé, inspecteur du parti, M Yapi Lambert, a été désigné à l’issue de la réunion avec le secrétariat exécutif, par le président de l’Inspection du Pdci-Rda, le ministre Albert Kacou Tiapani pour entretenir la presse.

Monsieur l’inspecteur, de quoi a-t-il été question au cours de cette réunion avec le secrétariat exécutif?
Vous savez qu’en début d’année, toutes les structures ont présenté les vœux au président Henri Konan Bédié et ce jour-là, il nous a donné à chaque structure du parti sa feuille de route. Sur cette feuille de route, il y avait tout le programme de travail à faire pour restructurer le parti parce que présentement, avec tout ce qui se passe, il y a une recomposition du paysage politique et le président Henri Konan Bédié a pris donc la décision de nous mettre en mission. Donc, à la suite de cette présentation, le secrétaire exécutif en chef, est venu rencontrer les inspecteurs et le conseil de discipline pour effectivement nous rappeler les 10 points majeurs qui constituent le programme du président Henri Konan Bédié. Je pense que nous avons bien pris note et nous allons nous mettre au travail. L’une des décisions les plus importantes, c’est qu’avec ce qui s’est passé, il y a un certain nombre de responsables du parti qui sont partis au parti unifié pour des raisons qu’ils savent. Donc, le Pdci est contraint de tenir compte de cette absence pour se restructurer et c’est cette mission que le président demande aux inspecteurs et au Conseil de discipline.

Ces personnes seront-elles radiées de leur poste et du Pdci-Rda ? Est-ce comme ça qu’on doit comprendre?
Non, mais, on ne peut pas tuer une personne qui est déjà morte. Elles ne sont plus dans la maison, elles sont parties ailleurs, donc il s’agit de les remplacer. Mais, le président ne prend pas une sanction contre eux, ce sont eux-mêmes qui se sont exclus parce qu’ils sont partis pour d’autres missions. Donc, le président Bédié, s’il t’a mis délégué et que tu n’es plus délégué parce que tu es parti à une autre mission, il est dans l’obligation de nommer un nouveau délégué.

Celui qui était délégué, qui est parti pour une autre mission comme vous dites, n’est plus militant du Pdci ? Ou bien ?
Il lui appartient lui-même de le savoir. Il sait qu’il ne peut pas appartenir à deux partis. Il est le seul qui doit avoir le courage de dire que je suis à droite ou à gauche. Mais nous sommes tous des enfants du président Houphouët Boigny. Il a légué l’héritage au président Bédié, nous sommes tous devenus des enfants du président Bédié. Si des personnalités les quittent pour aller à une autre mission, il (Ndlr : Bédié) ne coupe pas le cordon ombilical, mais il est obligé de mettre d’autres personnes à leur place pour mener la mission, pour entretenir la maison, pour mener le combat.

Propos recueillis par Gilles R. Omael et D. S.

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