Déjeuner de presse à Paris: Guillaume Soro n’a pas dit toute la vérité sur 2010, ils l’ont tous voilée

Déjeuner de presse à Paris: Guillaume Soro n’a pas dit toute la vérité sur 2010, ils l’ont tous voilée

 

Il s’est passé des choses graves en 2010 que tous cachent. Africanewsquick.net vous propose une analyse d’un citoyen qui a signé sa ‘’contribution à la recherche de la paix’’ par des initiales.

«Hier, j’ai suivi avec beaucoup d’attention et d’intérêt la conférence de monsieur Soro Guillaume. Répondant à une des questions, il a dit en substance qu’en 2010, les élections présidentielles étaient certifiées par l’ONU avec comme chef de mission, le sud coréen Choi, et ce, avec l’accord de tous les partis prenant part au processus électoral. Il poursuit pour dire que vu le résultat du premier tour, le président Bédié avec ses 25% et le président Ouattara avec ses 32%, ensemble, le président Gbagbo ne pouvait pas être élu comme président au second tour. Confirmant du coup que c’est le président Ouattara qui été élu.

Le 15 novembre 2010 à Yamoussoukro, lorsque le président Bédié confiait la candidature de M. Ouattara aux chefs baoulés, ce dernier (Ouattara) au cours de son allocution a dit ceci: «Grand frère, on t’a volé ta victoire, je vais la chercher pour te la ramener». Le président Gbagbo, en prison au Pays Bas, a dit à M. Houndin, quand ce dernier s’était chargé d’écrire un livre retraçant son parcours politique ceci: «Bédié a vendu son droit d’aînesse en renonçant à son droit de finaliste que lui confèrerait le premier tour».

A l’analyse de ces trois déclarations suscitées, la vérité a été masquée, par qui? Et pourquoi? M. Soro, s’il a décidé de parler, qu’il nous dise la vérité et non sa vérité. En effet, l’évangile de Jésus nous dit: «Vous connaîtrez la vérité, et elle vous affranchira». La vérité est impersonnelle, impartiale, elle est justice et gage de paix, préalable à tout développement harmonieux. La vérité est belle lorsqu’elle est nue, a-t-on coutume de dire.

Revenons aux trois déclarations et tirons en les conséquences. Messieurs Gbagbo et Ouattara reconnaissent que M. Bédié devrait être au 2e tour. Donc déjà là, la vérité est voilée. Qui de monsieur Gbagbo et de M. Ouattara ne devrait pas y être? Où était l’ONU qui faisait office d’arbitre? Pourquoi  le président Bédié lui-même n’a pas protesté? En effet, un adage baoulé dit ceci: «Pour pouvoir te soulever, il va falloir qu’on puisse trouver sur toi, un endroit où mettre la main.» Pourquoi, ni le président Gbagbo ni le président Ouattara n’ont dénoncé ce maquillage de la vérité? Pourquoi M. Soro qui se vante de ce que son rôle en tant que premier ministre, c’était de trouver les moyens pour mettre à la disposition de la CEI et d’observer au bon déroulement des élections n’a pas dit mot sur ce maquillage de la volonté du peuple exprimée dans les urnes? La suite, on la connaîtra au 2e tour, le président Gbagbo ayant vu au premier tour que la vérité n’ayant pas été dite par l’ONU et la Cei, conteste les résultats. Comme, résultat  de tout cela, 3000 morts. On me reprochera de revenir sur le passé, mais une chose est certaine, ce sont des leçons tirées du passées qui construisent l’avenir. Une plaie mal pansée peut devenir cancéreuse. Alors que la vérité fasse partie désormais de toutes nos entreprises humaines. C’est à ce prix que nous obtiendrons le pardon et la restauration de Dieu, car nous avons tous failli… c’était ma petite contribution à la recherche de la paix.

KYP»

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