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Union postale universelle
Les fournisseurs réclament à l’Etat 240 millions de FCFA, 2 ans après le congrès d’Abidjan

Le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci) réclame le paiement de factures de plus de 240 millions de FCFA pour des prestations fournies lors de l’organisation du 27e congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’est tenue en 2021 à Abidjan.

« Le congrès de l’UPU qui s’est déroulé du 10 Août au 28 Août 2021 en Côte d’Ivoire à l’Hôtel Ivoire  à Cocody à Abidjan et qui avait rehaussé l’image de marque postale de notre nation, a laissé un goût amer à plusieurs fournisseurs de l’Etat (…) Plus de 240 millions f CFA sont dûs aux fournisseurs de l’Etat depuis 2021″, a annoncé Faustin Gré, président du Synafeci via un communiqué transmis à la presse.

Selon le président du Synafeci,  plusieurs fournisseurs de l’Etat sont dans le désarroi et n’ont que leurs yeux pour pleurer. C’est le cas de la nommée AB qui est déprimée, stressée et qui, au dire de M. Gré, voulait même se suicider.

Toujours selon lui, lors d’une rencontre avec le cabinet du ministre de la Communication et de l’Economie numérique visant à vider le contentieux relatif à cette affaire de factures impayées, le 6 juin 2023, cette dernière a fondu en larmes.

 

Le Synafeci souhaite l’implication « personnelle » du Président Alassane Ouattara

Par ailleurs, Faustin Gré a indiqué que le directeur de Cabinet du ministre de la Communication leur a fait savoir, lors de cette rencontre, que les factures seraient bloquées au niveau du Trésor public.

Raison pour laquelle, le président du Synafeci dit ne pas comprendre pourquoi les factures relatives à l’UPU n’ont pas été priorisées « surtout que tous les partenaires associés à l’organisation s’étaient tous acquittés de leurs quotes-parts pour éviter le genre de désagrément actuel ».

Il souligne aussi que les fournisseurs  de l’Etat ayant fournis des prestations avec pour  certains des crédits, pour d’autres tous leurs avoirs sont actuellement criblés de dettes et sont poursuivis par leurs créanciers fournisseurs.

C’est pourquoi, le SYNAFECI souhaite que le Président de la République, Alassane Ouattara s’implique « personnellement » dans cette affaire pour qu’elle soit réglée pour le bonheur des fournisseurs.

 

MYNA