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Insuffisance rénale
Acquisition de 59 générateurs de dialyse au Centre national de prévention…

Le centre national de prévention et de traitement de l’insuffisante rénale (Cnptir) de Cocody a reçu 59 générateurs de dialyse d’une valeur de 17 millions de FCFA chacun.

Un matériel biomédical indispensable à la survie des malades atteints d’insuffisance rénale a été réceptionné le vendredi 13 octobre 2023. Et ce, dans le but de l’amélioration du système de santé en Côte d’Ivoire. Ce nouveau renforcement du nombre de matériels déjà existant dans les différentes antennes du pays.
Dans son exposé, César Do, président de l’association ivoirienne des dialysés et insuffisance rénale (Aidir) s’est dit heureux de la venue de ces appareils utilisés pour le traitement des patients. En sus, pour soulager les nombreux patients en attente d’une hémodialyse et résoudre un tant soit peu de l’indisponibilité de certaines machines.

A cet effet, il n’a pas manqué d’expliquer que ce don de générateurs de dialyse constitue un ouf de soulagement pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale. « Depuis quelques mois, certains de nos amis, qui sont dans les différentes antennes ont du mal a effectué les deux séances hebdomadaires de dialyse, jugé insuffisant par rapport au traitement. Et ce, dû au panne du générateur allant jusqu’à l’annulation de séance de dialyse par moment. Nous avons acquis de nouveaux équipements, c’est une bonne nouvelle. Pour bénéficier effectivement de la disponibilité de ces appareils, nous avons besoin d’une base afin de les répartir efficacement pour apporter un réel soulagement aux patients… », a-t-il affirmé.

Toutefois, il a précisé que beaucoup reste à faire. Quant au Professeur Apollinaire Gnonsahé, directeur du Cnptir, il s’est satisfait de l’acquisition de ce matériel. Matériel qui vient à point nommé. Puis il a remercié les autorités de la Côte d’Ivoire pour leur engagement et ce geste vital à l’endroit des dialysés et insuffisance rénale.

S’adressant aux personnels de santé, il leur a traduit sa reconnaissance pour le travail abattu malgré les difficultés rencontrées sur le terrain. Bien avant, il a ajouté : « Ce n’est un secret pour personne. Nous savons tous que nous n’avons pas assez de machines. Aussi bien qu’il est difficile pour le personnel, il en est de même pour les patients parce que leur vie en dépend. Conséquence de cette situation, les séances de dialyse y étaient passées de 3 à 2 fois par semaine pour chaque malade (…) »
Signalons que les premiers à être servis seront Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo pour le bonheur des patients.

Source : Autre presse