Un an après l’épopée de la CAN 2023, l’émotion reste intacte. Ce lundi, le complexe sportif Jessie Jackson de Yopougon a été le théâtre d’une ferveur exceptionnelle à l’occasion de la rediffusion du “mythique” match de demi-finale entre les Éléphants de Côte d’Ivoire et les Aigles du Mali.
Dès les premières heures de la soirée, des centaines de supporters ivoiriens ont afflué vers l’enceinte, drapeaux et maillots orange en main, prêts à revivre l’un des plus grands moments de l’histoire du football ivoirien. Sur écran géant, chaque action de la rencontre a été accueillie avec la même intensité qu’il y a un an.
L’ambiance, survoltée, rappelait celle d’un véritable stade. Les réactions n’ont pas tardé à fuser : des sifflets à l’expulsion d’Odilon Kossounou, des murmures d’inquiétude à l’ouverture du score de Néné Dorgelès pour le Mali, puis une montée en tension à l’entrée en jeu de Oumar Diakité, alias “Wourou-Wourou”, et de Simon Adingra. Mais c’est surtout l’égalisation tant attendue à la fameuse “89:17” qui a fait basculer l’atmosphère dans une euphorie totale, avant l’explosion de joie à la 120+1’, synonyme de qualification en finale.
Tout au long de la journée, la toile ivoirienne a vibré au rythme de cette commémoration. De nombreuses pages sur les réseaux sociaux ont relayé des souvenirs et des vidéos de la rencontre, ravivant la passion des supporters.
Présent par le biais du président du comité d’organisation, Oumar Sacko, alias Président Kissinger Sacko, concepteur du concept “89:17”, a exprimé sa reconnaissance envers les Ivoiriens qui ont répondu à l’appel. “Merci à tous d’avoir revécu avec nous cet instant gravé dans l’histoire. ‘89:17’ est plus qu’un moment, c’est une légende qui nous unit !”, a-t-il déclaré sous les acclamations de la foule.
Une chose est certaine : un an après, la magie de ce match est toujours vivante dans le cœur des Ivoiriens.
Valerie BOUASSAT