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Littérature
L’auteur Armand Gauz présente son œuvre « Gauz’ explose les portes »

« Gauz’ explose les portes », c’est la dernière œuvre littéraire de l’écrivain contemporain, critique de l’héritage colonial, Armand Gauz, présentée par ce dernier, le 13 juillet 2024, à la bibliothèque municipale de Grand-Bassam suivi d’une série dédicace.  

Dans son ouvrage,  »Gauz Explose les portes », de 192 pages, l’auteur fait entendre un récit uppercut de la richesse d’une mosaïque d’hommes et femmes confiants dans les promesses d’une France des années 1996. Avec en particulier le personnage de Madjiguene Cissé, une femme sénégalaise diplômé d’Allemand, qui se fait porte-parole d’un groupuscule d’africains, appelés les sans-papiers réclamant leurs droits, au péril de leur vie.

En dédiant son livre à Madjiguène Cissé, GauZ entend saluer par l’image d’une femme militante, le combat des femmes en lutte pour le respect des droits. Le mot d’hommage est sans équivoque : « à Madjiguène Cissé, Reculeuse de frontières, partie 7 jours après la fin de ce texte vers la porte ultime ». Son œuvre, bien vrai qu’elle symbolise la femme forte qu’est Madjiguène Cissé, ce dernier à travers son ouvrage distille la beauté et l’intelligence.

Lors de la conférence basée sur le thème :  »l’immigration et trajectoire de vie », comme son œuvre en témoigne, l’auteur a entretenu son audience sur la question.A en croire Gauz, il faudrait s’interroger pour savoir, pourquoi les gens doivent bouger et comment est-ce qu’ils doivent bouger ? Mais la vraie question est pourquoi les hommes se sont arrêtés de bouger ? Pour lui, l’on est dans la phénoménologie de l’immigration en se dépréciant soi-même, au vu de la recrudescence des traversées incessante.

« Cette immigration incessante des populations, ne se justifie pas par la pauvreté des États, la recherche de l’El Dorado ou autres problèmes, mais parce que l’immigration est l’essence et la quintessence de l’être humain de nature. Car l’être humain est fabriqué pour bouger à tout moment. », a expliqué l’auteur.

Poursuivant, l’écrivain précise que, l’immigration africaine dans les pays occidentaux, en Europe blanche de ces 500 dernières années a fabriqué un complexe d’infériorité trempé dans la violence exercée depuis ces années, qui a orchestré une immigration de gens soumis, exploitable à merci, d’où globalement l’immigration est un non-discours, a-t-il précisé.

Comme le souligne dans son œuvre, « Gauz Explose les portes », pour accorder sa pensée de l’imposture sur la question, l’auteur a écrit : « Tout mène à des portes qui conduisent à des portes qui dirigent vers des portes qui s’ouvrent sur des portes qui guident à des portes… Tout! C’est cela qui fait de nous une espèce de migration perpétuelle ».

Sandrine KOUADJO et Autre presse