Allaitement maternel
Un colloque sur l’application des mesures juridiques adoptées se tient à Abidjan

Un colloque sur le renforcement du suivi et de l’application des mesures juridiques adoptées pour protéger l’allaitement maternel en Afrique de l’Ouest et du Centre à Abidjan.

Le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou DIMBA a procédé à  l’ouverture de cette rencontre le mardi 12 mars 2024, en présence du Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, haut-parrain de cette activité, du Ministre de la Communication et des Médias, Amadou Coulibaly.

Le Ministre Pierre N’gou DIMBA a réitéré la détermination du Gouvernement ivoirien à poursuivre la mobilisation et le renforcement des efforts pour protéger l’allaitement maternel. A cet effet, son plan multisectoriel vise à accroitre le taux d’allaitement exclusif de 34% en 2021 à 72% d’ici 2025.

Ce plan comprend une forte sensibilisation et mobilisation pour encourager l’adoption des pratiques optimales d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, ainsi que la mise en place d’un dispositif règlementaire pour l’attribution du label ‘’structure sanitaire amie des bébés’’ à l’ensemble des structures sanitaires offrant des services au couple mère-enfant.

La Côte d’Ivoire s’est résolument inscrite, a-t-il soutenu, dans la recommandation en adoptant le Code de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel en 2013, à travers le décret n°2013-416 portant règlementation de la commercialisation des substituts du lait maternel. A cela, s’ajoute la prise d’arrêtés interministériels entre les Ministères en Charge du Commerce, de la communication ainsi que de la Femme, la Famille et de l’Enfant.

Ce cadre législatif a permis au pays hôte de mettre en place le dispositif de suivi institutionnel multisectoriel, à savoir le Comité National pour la Promotion, la Protection, le soutien à l’Allaitement maternel et au Développement de la Petite Enfance (CONAPE).

Rappelons que ces lois sont mises en place pour réguler la commercialisation des substituts du lait maternel dans les pays, afin d’éviter tout impact négatif sur les mères allaitantes et leurs enfants, notamment les couches les plus vulnérables dont les enfants de moins de 5 ans.

Plusieurs experts issus du Togo, du Nigéria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire prennent part à ce colloque qui s’achève le 14 mars 2024.

 

Myna avec sercom